Huit décès ont été enregistrés, depuis le week-end dernier, parmi les déplacés de Kwamouth et Bagata, installés dans la ville de Bandundu (Kwilu) où ils ont trouvé refuge fuyant l’insécurité.
Cette information est livrée par des sources du cabinet du Commissariat général en charge des actions humanitaires au Kwilu.
Le directeur de cabinet de ce service public, Jérémie Bikiele attribue ce décès aux diverses pathologies dont la malnutrition, la diarrhée et le paludisme.
Départ des humanitaires
Il évoque également le départ de l’équipe de Médecins sans frontières (MSF) qui assurait gratuitement la prise en charge sanitaire de ces déplacés à Bandundu :
« Nous avons constaté l’accumulation des cas de décès à la suite du départ de l’ONG Médecins sans frontières (MSF) qui assurait leurs soins gratuits. Actuellement à la morgue, il y en avait 8, mais d’autres familles se sont débrouillées pour enterrer les leurs et nous sommes restés avec 4 corps encore à la morgue. Mais nous avons déjà pris contact avec la mairie pour leur inhumation ».
Ces nouveaux décès portent à 19 le nombre de déplacés déjà morts depuis leur arrivée à Bandundu.
Parmi ces personnes décédées, il y a des adultes et des enfants.
Jérémie Bikiele invite les partenaires ayant reçu des fonds de garantir les soins de santé gratuits aux personnes déplacées basées au Kwilu.
Au moins 41 085 personnes ayant fui les atrocités à Kwamouth et à Bagata sont enregistrées au Kwilu dont environ 14 340 dans la ville de Bandundu.
D’autres, 24 415 sont installés dans le territoire de Bagata, 130 dans le territoire de Masimanimba et 2 185 autres dans la ville de Kikwit.
D’autres encore vivent dans des familles d’accueil
Danny Musangu