La force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC), annonce que les terroristes du Mouvement du 23 mars (M-23) pourront libérer d’autres territoires qu’ils occupent d’ici le 05 janvier 2023 notamment la localité de Rumangabo.
La décision de ces terroristes est le résultat de leur rencontre de samedi 31 décembre dernier avec le commandement de la force régionale et le mécanisme de vérification ad hoc.
Rumangabo, priorité
Parmi les milieux à vue pour ce nouveau retrait, la localité de Rumangabo où se trouve notamment une base militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo.
Kishishe, lieu du carnage ensuite
L’étape suivante concernera la localité de Kishishe, sujet de controverse ces derniers jours suite aux massacres de plus 272 civils
perpétrés par le M-23
selon le gouvernement congolais entre le 29 et 30 novembre dernier en représailles aux attaques de certains groupes armés locaux.
Ces nouveaux espaces seront ainsi sous contrôle du commandement des soldats de la force de l’EAC, comme ce fut le cas de Kibumba, le 23 décembre dernier, malgré l’ombre visible de leur présence dans plus de 70% de ce groupement, selon les sources de la société civile.
Appel au Cessez -le- feu
De cette occasion l’EAC appelle les différentes parties prenantes à ce processus à un cessez-le-feu suivant les résolutions du mini-sommet de Luanda du 23 novembre dernier et surtout à ne pas s’attaquer aux populations civiles.
Par ailleurs, les combats se sont poursuivis samedi 31 décembre aux environs de Parc des Virunga entre les Forces armées de la République démocratique du Congo et les terroristes du M-23 où ces derniers tentaient de traverser dans le territoire de Masisi mais en vain.
Heritier Ramazani