Entre Paulin Lendongolia et Madeleine Nikomba, c’est le je t’aime moi non plus. Un climat malsain couve dangereusement les deux personnalités appelées à relever le défi de cette entité.
En tout cas rien ne va entre le titulaire et son adjoint. A la base de cette mésatente, la mise en place opérée au cabinet par la gouverneure n’a pas plu à son adjoint. Depuis, c’est la méfiance totale qui s’installe au sommet de la province.
La Tshopo serait-elle pmaudite par ses dirigeants? En scrutant ce qui se passe, on tenterait de l’affirmer au regard du spectacle désolant que ces deux commis de l’État nous font revivre quotidiennement tant sur le plan de la gestion qui laisserait à désirer que sur le plan des relations humaines qui ne sont pas au beau fixe plombant ainsi le bon fonctionnement de la province.
Mise en place boudée
Le noeud du problème qui déchire aujourd’hui ces deux commis de l’État est la mise en place opérée au gouvernorat. Selon les informations du baromètre.cd, cette guerre est d’abord politique notamment le conflit ouvert sur les personnes à nommer au gouvernorat. Puis, sur le plan pécuniaire ou chacun cherche à se remplir pleines les poches. Aujourd’hui, tout atteste qu’ils sont venus à la tête de la province pour faire du business en dépouillant la province.
Pour ce qui est de la mise en place, il est rapporté à ce sujet par nos sources que Madeleine Nikomba ne voulait recevoir de son adjoint que les noms des personnes proposées à la nomination. Et, Paulin Lendongolia à son tour, ne voulait pas entendre de cette oreille, préférant recevoir de sa titulaire d’abord les noms des postes lui attribués pour caser ses proches. Niet. Nikomba a préféré passer outre en rendant public son arrêté de nomination des membres de son cabinet foulant ainsi au pied la demande de Lendongolia. Oubliant que c’est son vice qui est chargé de l’administration de la province et que le moment venu, il reviendra donc à lui la charge de notifier les heureux promus. Du coup, le blocage s’installe. Le vice gouverneur a refusé donc de notifier aux nouveaux nominés en commancant par le nouveau directeur de cabinet du gouverneur.
Pendant ce temps, madame la gouverneure doit effectuer un voyage à Kinshasa avant de s’envoler pour Lisbonne au Portugal pour un petit repos. Au lieu de faire rentrer son adjoint à Kisangani, elle laisse plutôt l’intérim au ministère ayant l’intérieur dans ses attributions. Très vite, le Gouverneur adjoint retourne à Kisangani, pendant que l’intérimaire précité (ministre de l’interieur) était aussi entrain de voyager. Ce dernier, au lieu de remettre le bâton de commendement au gouverneur adjoint, lui prend le luxe de le laisser à son collègue de Budget. Chose que le gouverneur adjoint n’a pas digéré au point de créer l’incident au gouvenorat jusqu’à ce que les coûts de balles réelles ont frôlé les gens qui s’y trouvaient au gouvernorat.
Voilà comment la province est pris en otage par les deux novices appelés aujourd’hui à s’en découdre sans vergogne. Dans tout ceci, c’est la province qui enpatie. Aux dernières nouvelles, l’on apprend que le vice gouverneur est très déterminé à en finir avec son titulaire. Des contacts seraient déjà établis avec quelques députés provinciaux pour déchoir Madeleine Nikomba à la prochaine session de mars.
Antoine Botshili