C’est du quiproquo, rien d’autre ce qui se passe à la tête de la province de la Tshopo. Les deux commis de l’État appelés à cheminer ensemble pour le décollage de la Tshopo vivent désormais en chat et souris.
En effet, de retour à Kisangani ce jeudi 16 février après une absence pratiquement deux semaines à l’extérieur du pays, Madeleine Nikomba, gouverneur de la Tshopo, a été désagréablement surprise de constater que son adjoint n’a pas daigné effectuer le déplacement de l’aéroport international de Bangboka comme à l’accoutumée pour l’accueillir. Et pourtant, rapporte-t-on, le gouverneur intérimaire (monsieur après le chef de l’État c’est moi) est bel et bien sur place à Kisangani.
D’après nos informations, les faits et gestes entrent le « couple » à la tête de la Tshopo montrent à suffisance qu’ils n’émettent plus sur la même longueur d’ondes. Chacun cherchant à mettre le bâton sur la roue de l’autre, un climat malsain s’est désormais installé et rien ne marche comme sur des roulettes comme l’on aurait souhaité. En tout cas les relations entre les deux commis de l’État ne sont plus au beau fixe et ce, depuis un bon bout de temps. Tout tournerait autour de l’argent. L’adjoint accuserait son titulaire de se comporter en gangster, l’écartant dans des dossiers juteux.
On rappelle que depuis la prise du pouvoir, Lendongolia ne voit que du fumée alors que l’on s’approche lentement et sûrement des joutes électorales de décembre 2023 qui vont sanctionner la fin de leur mandat. A vrai dire, Lendongolia reprocherait à son titulaire de ne pas respecter le deal sur le partage du butin.
Mais, l’eau qui a fait déborder le vase se trouve être l’intérim que Madeleine Nikomba a laissé entre les mains d’un ministre provincial sachant bien son vice gouverneur se trouvait à Banalia. Cette attitude du gouverneur qui avait presque zapé son adjoint avait mis Lendongolia dans tous ses états. Un incident avait même eu lieu de retour à Kisangani du vice gouverneur.
Depuis, le vice gouverneur aurait juré sur la tombe de ses ancêtres , de régler les comptes à son titulaire. Le premier acte de son mécontentement, c’est son refus catégorique exprimé ce jour de n’est pas aller accueillir son titulaire qui rentre d’une mission.
Danny Musangu