La dissolution de la coordination estudiantine de l’Institut national du bâtiment et des travaux publics (INBTP) a été au cœur de la grogne des étudiants de cette alma mater, mercredi dans la commune de Ngaliema à Kinshasa en République Démocratique du Congo.
« Nous ne sommes pas d’accord de la décision prise par le comité de gestion de l’Institut, d’autant plus que nous revendiquons nos droits pensons que le président des étudiants et son comité, sont accusés injustement », s’est exprimé Lionel Maleka, l’un des étudiants.
Et de poursuivre : « Cette coordination estudiantine est accusée d’être l’instigateur des émeutes du 17 avril dernier qui portait sur la revendication de la hausse de frais académique ».
La majoration de frais académique va jusqu’à 28 pourcent, soit 510.000 francs congolais pour les étudiants en classe de recrutement l’an dernier est passé à 325 dollars américains pour l’année en cours.
« Nous sommes censés payer en francs congolais et cette année, l’on nous a obligé de le faire en dollars américains », s’est indigné Guelord Kalonda, étudiant en préparatoire.
« Et nous étudions dans des conditions déplorables par manque d’infrastructures, un auditoire construit pour 100 étudiants peut en accueillir jusqu’à 300 et parfois nous suivons les cours debout », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, les membres de la coordination estudiantine sont exclus définitivement sur application de l’article 37, point 5 du règlement de cet établissement d’étude supérieur.
Avec ACP