Les conséquences de ces attaques sont dévastatrices, touchant toutes les couches de la population. Civils, policiers, militaires, enfants, jeunes et vieux, personne n’est épargné.
Au cours des dernières semaines, les provinces de Kwilu, Kwango et Mai-Ndombe ont été le théâtre de violences croissantes, menaçant de se rapprocher de la ville de Kinshasa. Des groupes armés, composés d’hommes en armes et d’individus armés de couteaux et d’autres armes blanches, ont pris pour cibles les paysans locaux.
À l’origine de cette situation, un groupe insurrectionnel connu sous le nom de “Mubondo” a semé la terreur dans les quartiers de Menkao, Bita, Mai ya Pembe et d’autres encore, situés dans la commune de Maluku.
Les violences ont causé des pertes en vies humaines, des blessures graves et des traumatismes profonds chez les survivants. Les témoignages recueillis sur place sont accablants : des familles entières ont été décimées, des villages entiers ont été incendiés et des terres agricoles ont été ravagées, privant les populations locales de leurs moyens de subsistance.
Selon une source, ces criminels se sont attaqués à un groupe des policiers, causant ainsi des pertes en vies humaines et d’énorme dégât matériel. « Ces miliciens étendent désormais leur espace d’action de Kwamouth dans la province de Mai-Ndombe jusque dans la capitale Kinshasa », témoigne un habitant craignant que « la menace est donc très sérieuse ».
Face à cette situation, le gouvernement central est appelé à prendre des mesures draconiennes pour arrêter cette insécurité qui qui guette les voyageurs qui empruntent cette importante voie qui relie Kinshasa aux provinces de l’ancien Bandundu, car l’inquiétude est toujours vive.
La situation risque de causer du tort à la ville de Kinshasa qui s’approvisionne en produits de première nécessite en provenance du grand-Bandundu. Les habitants de Maluku appellent à une action urgente des autorités, pour mettre fin à cette situation de violence et d’insécurité.
Nicolas Kayembe