Rubrique :

Conflit Teke-Yaka, Mboso opte pour le dialogue

Les violences intercommunautaire entre les Teke et Yaka ont enregistrés plusieurs morts. Préoccupé par cette crise, Christophe Mboso a annoncé la mise en place d’une commission de paix, de réconciliation et de réintégration des communautés lésées.


Tout d’abord, le speaker de la Chambre basss du parlement a invité les miliciens Mobondo, auteurs d’exactions dans le Plateau des Bateke, dans la commune de Maluku, à Kinshasa, à la limite avec les provinces du Kwango et de Maï-Ndombe, à déposer des armes pour le retour de la paix dans cette partie du territoire congolais.

« Je demande aux compatriotes, regroupés au sein de ce qu’on appelle Mobondo d’arrêter la violence, de venir vers les autorités pour poser leurs problèmes », a exhorté Mboso dans sa communication à la plénière de jeudi,personne ne sera arrêté », a-t-il dit.

Le président de l’Assemblée nationale a demandé cette milice à privilégier le dialogue. « Déposez les armes si vous les avez, arrêtez la violence parce que ceux qui sont en train de mourir sont des compatriotes congolais qui ont aussi droit à la vie comme vous. Je parle au nom de la représentation nationale. Nous vous invitions à déposer des armes et de venir au dialogue ouvert », a-t-il appelé.

Cette commission sera composée des gouverneurs de quatre provinces (Kinshasa, Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe). Et au niveau du gouvernement central, elle incorporerait les ministres de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires foncières et des Affaires sociales, ainsi que les services spécialisés au niveau national et provincial, sans oublier les chefs coutumiers de quatre provinces concernées.

Pour Christophe Mboso, cette commission entendra tout le monde, tous les responsables nationaux et provinciaux afin de trouver des solutions au problème de terres, d’intégration qui vous préoccupe. « C’est votre pays, ce sont vos provinces, ce sont vos terres », a lancé le numéro un de l’Assemblée nationale.

Christophe Mboso a, par contre appelé à appliquer correctement les lois, tout en respectant la coutume car, dit-il, « nous ne pouvons plus continuer à attribuer des concessions à des gens sans tenir compte des coutumes locales ».

Nicolas Kayembe

dans la même rubrique

Kamerhe élu aux primaires de l’Union sacrée : le satisfecit du député Michel Moto

L'élection de Vital Kamerhe à la présidence de l'Assemblée nationale pour la majorité parlementaire a suscité des réactions positives...

Kamerhe élu aux primaires de l’Union sacrée : pour Michel Moto, cette désignation est bien...

L'élection de Vital Kamerhe à la présidence de l'Assemblée nationale pour la majorité parlementaire a suscité des réactions positives...

Primaire de l’Union sacrée : cette promesse de Vital Kamerhe après sa victoire

Quinze ans après sa démission de la présidence de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe qui, en 2009, avait contesté la...

Primaire de l’Union sacrée : Vital Kamerhe élu avec 183 voix !

Après une décennie et demie d'absence, Vital Kamerhe a été élu lors des primaires de l'Union sacrée pour occuper...

Primaires cruciales : Kamerhe, Mboso, et Bahati dans la bataille acharnée pour le perchoir

Les primaires pour la présidence de l’Assemblée nationale promettent une compétition féroce entre Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo, et...

Kalaba plongé dans un coma artificiel après un accident

Rainford Kalaba, l'emblématique ancien capitaine du TP Mazembe et célèbre légende du club lushois, se trouve actuellement dans un...

Élection Assemblée nationale : Augustin Kabuya se retire de la course à la vice présidence

Le Secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social - UDPS, Augustin Kabuya, a surpris la...

Reçues par le Premier Ministre Sama Lukonde, la délégation syndicale et l’intersyndicale de la Primature...

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a échangé, dans son cabinet de travail, à la Primature, ce lundi 08...