Le quartier Lac vert dans la ville de Goma (Nord-Kivu) a été secoué par la découverte du corps d’un jeune garçon de 22 ans, Shukuru Machupa, retrouvé mort dans un trou après avoir inhalé le gaz “Mazuku”.
« Vers 6h30, j’ai été alerté par la population. Me dirigea sur le lieu, j’ai constaté que c’est un jeune garçon au nom de Shukuru Machupa, âgé de 22 ans environs, il réside même dans l’avenue Burora », contextualise ce chef.
Selon les informations recueillies, le jeune homme serait entré dans le trou pour récupérer deux poules mortes. « Hier soir, il y a 2 poules qui se retrouveraient dans le Mazuku déjà mortes », relate-t-il, ajoutant que « le soir, il y a eu discussions des jeunes garçons. L’un voulait aller récupérer ces poules mais comme il a été interdit par les voisins. Il a vite compris qu’il ne fallait pas entrer dans le Mazuku pour récupérer les poules ».
Après un temps, poursuit-il, comme il faisait déjà soir, vers 19h, on ne sait pas comment il a distrait les gens, il est rentré seul pour vouloir récupérer les deux poules et c’est ce mouvement, qui a mis fin à sa vie », explique Dedesi Mitima.
Le chef du quartier, Dedesi Mitima, a expliqué que cette substance mortelle est de plus en plus fréquente dans le quartier et il a donc appelé les autorités à prendre des mesures pour assurer la sécurité des habitants de Lac vert.
Il est important que des actions soient prises pour protéger la population, car le gaz « Mazuku » peut provoquer des troubles respiratoires, des vomissements et dans certains cas la mort, comme cela a été le cas pour Shukuru Machupa.
La population locale a également exigé que des mesures soient prises pour éviter que de tels drames ne se reproduisent.
L’incident a bouleversé la communauté locale et de nombreuses personnes ont exprimé leur solidarité envers la famille de la victime. Les autorités sont appelées à prendre les mesures nécessaires pour protéger les habitants du quartier de Lac vert et pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.
Les gens doivent être sensibilisés aux dangers de substances telles que le gaz « Mazuku » afin qu’ils puissent éviter des accidents mortels similaires.
Nicolas Kayembe