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Association des motards de Kasa-Vubu: Chadrak Kubangana dénonce les tracasseries et interpelle les autorités compétentes

La tracasserie est un fléau qui touche plusieurs provinces de la RDC, Kinshasa ne fait malheureusement pas exception. Ce phénomène se caractérise par une pratique de corruption qui consiste à extorquer de l’argent, des biens ou des services par des personnes en position d’autorité ou de pouvoir.

En RDC et plus précisément à Kinshasa, la tracasserie est un problème récurrent qui touche tous les secteurs de la société, des entreprises aux particuliers. Les chauffeurs sont particulièrement touchés par cette pratique qui peut avoir des conséquences catastrophiques. Les retards causés par les arrêts fréquents pour payer des pots-de-vin peuvent entraîner des pertes financières importantes pour les entreprises de transport, tandis que les particuliers peuvent être victimes d’extorsions de fonds lors de contrôles routiers.

Les autorités compétentes ont pris des mesures pour lutter contre ce fléau, mais malgré les efforts déployés, la tracasserie persiste. Les chauffeurs les plus avertis ont appris à naviguer dans ce système corrompu en évitant les routes les plus touchées et en sachant comment négocier avec les agents de police ou les fonctionnaires.

Les motards de Kinshasa disent non à la tracasserie

À Kinshasa, la tracasserie est un problème bien connu des motards, qui sont souvent victimes d’extorsions de fonds lors de contrôles routiers. Face à cette situation, le chef de l’association des motards de la commune de Kasa-vubu, Chadrack Kubangana, a décidé d’agir et a organisé un sit-in devant le siège du ministère de l’Intérieur pour protester contre cette pratique.

Tous les motards de Kasa-Vubu ont répondu à l’appel et se sont rassemblés pour exprimer leur mécontentement face à cette situation. Ils ont dénoncé la corruption et la tracasserie dont ils sont victimes au quotidien, et ont demandé au ministre de l’intérieur de prendre des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau.

« On nous a conseillé d’acquérir ce document pour nos besoins de motards. Nous avons suivi ce conseil et l’avons acheté pour 10$ », témoigne un motard tenant tous ses documents entre les mains. Chaque jour, poursuit-il, nous achetons une quittance pour nos cartes roses, qui sont maintenant dotées d’une plaque d’immatriculation.

Cependant, souligne-t-il, nous sommes perdus quant à savoir qui est habilité à nous interpeller. « Parfois ce sont les FARDC, d’autres fois les bureaux 2, les policiers, voire même les agents du ministère des transports », dénonce le motard. « Nous aimerions savoir qui est en charge de cette tâche et qui ne l’est pas », demande-t-il.

Il a expliqué que « nous avons donc tenté de rencontrer le ministre Peter Kazadi à ce sujet, mais avons été arrêtés par maman Brigitte et colonel Ben qui ont refusé notre entretien. « Nous faisons donc appel aux médias. Peter Kazadi a promis de se montrer présent sur le terrain, et nous aimerions qu’il nous fournisse un document officiel qui précise qui est habilité à nous interpeller », interpelle-t-il.

Bien qu’ils n’aient pas pu rencontrer le numéro un de l’Intérieur, Chadrack Kubangana et ses collègues ont été dirigés vers le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila. Cependant, lorsqu’ils sont arrivés à l’hôtel de ville, ils n’ont pas réussi à le rencontrer.

Cette action des motards de Kinshasa montre que la société civile est prête à se mobiliser pour lutter contre la tracasserie à Kinshasa. Les autorités compétentes doivent prendre en compte ces préoccupations et s’engager à mettre fin à cette pratique dévastatrice pour l’économie et la société congolaise dans son ensemble.

La tracasserie est un fléau qui touche de nombreux secteurs de la société congolaise. Les chauffeurs et les motards sont particulièrement touchés par cette pratique de corruption qui peut avoir des conséquences catastrophiques.

Il est crucial que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau et mettre fin à cette pratique dévastatrice pour l’économie et la société congolaise.

Nicolas Kayembe

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