A Kinshasa, la population est en proie à une situation alarmante. Les bandits urbains appelés Kulunas, qui semaient déjà la terreur dans les quartiers populaires, sont désormais rejoints par des faux policiers.
Ces derniers, encore plus dangereux que les Kulunas, n’hésitent pas à entrer dans des maisons comme des criminels, masqués et armés, pour piller les biens des habitants. Pire encore, ils n’hésitent pas à violer des filles qu’ils croisent sur leur chemin.
Récemment, à Bibwa, un quartier situé dans la commune lointaine de la N’sele, ces faux policiers ont commis un acte des plus odieux : plus de cinq individus ont réussi à forcer le mur d’une maison pour y pénétrer. Ils ont pris tous les biens de valeur de la famille présente chez elle, avant de violer une jeune fille âgée de seulement 18 ans.
La situation est préoccupante, et les habitants de la capitale sont inquiets pour leur sécurité. Les autorités doivent agir vite, avant que la situation ne s’envenime encore plus et ne touche l’ensemble des communes de Kinshasa.
Face à cette insécurité grandissante, les réactions des habitants sont multiples. Beaucoup d’entre eux demandent aux autorités d’agir rapidement pour mettre un terme à ces agissements criminels. « Nous sommes fatigués de vivre dans la peur. Nous ne pouvons plus sortir de chez nous sans craindre d’être attaqués par ces bandits. Nous demandons aux autorités de prendre des mesures plus sévères pour mettre fin à cette situation », témoigne Carlos, un habitant du quartier.
« Nous avons créé des comités de vigilance pour surveiller les quartiers. Nous travaillons en étroite collaboration avec la police pour identifier les criminels et les remettre aux autorités compétentes », explique Nancy, une autre habitante du même quartier.
D’autres, plus fatalistes, estiment quant à eux que rien ne sera jamais fait, et que les habitants doivent se protéger eux-mêmes. Dans les deux cas, la peur est présente et l’inquiétude est palpable.
Pour de nombreux intervenants locaux, la réponse aux problèmes de sécurité doit passer par la formation et l’équipement des véritables forces de l’ordre. Ces dernières doivent être en mesure de lutter efficacement contre ces bandes criminelles, tout en respectant les droits des habitants et en assurant leur protection.
La situation sécuritaire à Kinshasa est de plus en plus préoccupante. Les autorités et les habitants doivent travailler ensemble pour mettre fin à cette vague de criminalité qui menace la paix et la sécurité de la population.
Nicolas Kayembe