L’affaire de la succession Akafomo ne cesse de faire parler d’elle depuis plusieurs mois dans la ville de Kisangani (Tshopo). Si cette succession est si controversée, c’est à cause de Madeleine Nikomba accusée d’avoir manipulé la situation pour récupérer certains des biens de la succession.
En effet, depuis qu’elle était devenue sénatrice, Madeleine Nikomba a tout fait pour obtenir le certificat d’enregistrement de Codis ( en témoigne l’acte de reconnaissance qu’elle avait signé en 2020 au bureau du CTI Bruno que nous publions ci dessous), qui avait été annulé à plusieurs reprises par la justice.
Cette décision était pourtant justifiée, puisque ce certificat avait été obtenu illégalement. On se demande donc pourquoi elle a insisté pour l’obtenir à tout prix?
De plus, il semblerait que cette situation soit liée à des dettes impayées de Monsieur Serge Akafomo envers Madeleine Nikomba. Cette dernière aurait donc tout fait pour récupérer les biens de la succession Akafomo, notamment en soutenant l’un des héritiers qui abusait des biens de la succession comme s’il était le seul à avoir faim. Cette situation a provoqué la colère des autres héritiers, qui s’opposent farouchement à ces manœuvres et tentent de faire valoir leurs droits.
Malgré les décisions de justice qui ont annulé le certificat d’enregistrement de Codis, Madeleine Nikomba continue à sillonner les alentours de la succession Akafomo pour défendre ses intérêts, tout en soutenant des actes de barbarie commis par Serge Akafomo, qui travaille aujourd’hui au gouvernorat en qualité de chargé de mission de Madeleine Nikomba. Cette situation pose les questions de l’impartialité et de l’intégrité des élus, qui doivent représenter les intérêts de la population et non ceux de leurs propres intérêts personnels.
Au vu de l’ensemble de ces éléments, il serait temps pour les autorités compétentes de prendre des mesures afin de garantir une situation juste et équitable pour tous les héritiers de la succession Akafomo.
Il est temps de mettre fin à ces querelles qui n’ont que trop duré et de résoudre cette situation pour le bien de tous les parties concernées.
Roger Makangila