Ils sont au nombre de 28 députés provinciaux issus de sept territoires qui composent la province de la Tshopo plus la ville de Kisangani.
Tous ou presque n’ont pas une bonne presse au sein de l’opinion locale.
Et pour cause? le spectacle désolant qu’ils ont produit tout au long de cette législature finissante. Ces élus ont pris toute une province en otage pour satisfaire leurs intérêts mesquins et leurs appétits gloutons; ceux de la population relégués au bas de l’échelle.
En tête de ces élus qui ont sacrifié le développement de la province, le bureau de l’Assemblée provinciale; son président atypique Gilbert Bokungu et ses collègues membres du bureau ont affiché un comportement délictueux à nulle autre pareille ailleurs. Une attitude de charognards, prêts à malmener. Ainsi ont- ils ruiné leurs électeurs. Un paradoxe inacceptable. Conclusion: lorsqu’un borgne conduit par un autre, tous finissent leur course dans le ravin.
Puis vint, le cas de quelques députés qui se sont montrés champion dans des combines louches narguant cette population qui a investi toute sa confiance en eux pour amorcer le développement de ses entités. On a tout vu durant cette législature finissante. Des danseurs de « Ndombolo » à la place des élus du peuple; ils prenaient plaisir à se la couler douce laissant la province entre les mains inexpertes.
Cet état de chose a poussé les membres de certains mouvements citoyens à déclencher une campagne « zéro élu réélu en décembre 2023 ». Tous les députés provinciaux de la Tshopo sont donc blacklistés. Pour ces mouvements citoyens aucun d’entre eux, n’a plus le droit d’y revenir. L’action est étendue également contre les députés nationaux. Tous ces élus se compromettent assouvir leur soif d’argent reléguant dans les oubliettes de l’histoire ceux de la population.
D’où, la raison d’être de la campagne « zéro élu réélu en décembre 2023 ». Cette campagne fait déjà tâche d’huile à Kisangani. La population y est sensibilisée dans ce sens pour sanctionner dans l’urne ces députés nationaux ou provinciaux qui ont passé cinq ans sans apporter le changement tant attendu.
Le châtiment correctionnel arrive. La grande apocalypse où chacun recevra sa mesure. Le rendez vous selon les auteurs de la campagne est pris pour le 20 décembre prochain. Un homme averti en vaut deux.
Roger Makangila