La construction anarchique devenue récurrente dans la ville de Bukavu, la nouvelle dynamique de société civile (ndisci) alerte sur cette pratique qui tend à endeuillé la population durant la saison pluvieuse qui s’annonce.
D’après cette organisation de la société civile, la colline Kabwa Kasirhe qui constitue un danger alarmant contre les vies humaines, a été
déclarée impropre à la construction à la suite des études y afférentes à tel enseigne que chaque période pluvieuse ce site comme toutes autres dans la ville de Bukavu est secouée par des éboulements, effondrements et affaissements du sol avec plusieurs dégâts humains, environnementaux et matériels.
» Le pire regret est de constater que malgré ces conséquences incalculables très douloureuses à répétition, des maisonnettes y poussent comme des champignons dont certaines sont suspendues en l’air et ou superposées entre elles au vu et au su des autorités compétentes et dont certaines seraient commanditaires des manœuvres suicidaires », a indiqué Alain Mutiki, rapporteur provincial de la ndisci.
» L’option pour ces autorités à rester indifférentes face à ce danger imminent, ne serait ce lue et comprise par un observateur d’une culpabilité à outrance à quelques jours de la saison des pluies durant laquelle, la ville de Bukavu a toujours pleuré d’énormes dégâts humains, matériels et environnementaux notamment sur ce site », ajoute notre source.
Face à ce désastre macabre, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (ndsci) Chunvi ya Congo déplore et condamne avec la dernière énergie l’inattention et le silence coupable des autorités qui selon elle, ont excellé dans la mauvaise gestion des secteurs de l’habitat et urbanisme considérés mouroir à Bukavu.
D’où, estime la ndsci, l’impérieuse nécessité de la mise en place d’une politique de gestion environnementale et urbanistique à court terme par le délogement de la population habitant cette colline et envisager à son reboisement pour sécuriser les avenues qu’elle surplombe dans le moyen et long terme.
Sage Mubasi