Des grades académiques ont été conférés à 285 lauréats de l’Académie des Beaux-Arts (ABA) après la première session de l’année académique 2022-2023 au cours d’une cérémonie organisée mercredi dans la commune de la Gombe, Nord-Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo.
« La clôture d’une année académique est un moment important dans la vie d’une institution comme la nôtre, car elle permet d’évaluer de manière positive le chemin parcouru et d’entrevoir l’avenir avec optimisme », a déclaré le Dr Henri Kalama Akulez, directeur général de l’ABA.
Et d’ajouter, « aux lauréates et lauréats du jour… En effet, les diplômes que vous allez recevoir sont entérinés. C’est un défi que nous relevons depuis notre arrivée aux affaires ».
L’Académie des beaux-arts au cœur des trois piliers majeurs
Pour l’orateur, la quête de l’assurance-qualité demeure le fondement de la feuille de route du Comité de gestion. « Nous ne ménagerons aucun effort pour atteindre cet objectif-là. En effet, cette quête passe nécessairement par trois piliers à savoir : la refonte du curriculum académique de manière à le mettre en adéquation avec celui des institutions étrangères similaires et aussi avec les exigences du monde professionnel ; la modernisation des infrastructures et l’augmentation des capacités d’accueil des étudiants et la remise à niveau du personnel enseignant et administratif », a-t-il renchéri.
En termes des perspectives, cet enseignant chevronné a annoncé très prochainement l’ouverture d’un département de cinéma d’animation dans son institution. « La qualité ne se décrète pas. La qualité se construit. Les trois piliers majeurs doivent être mis en compte généralement, un curriculum compétitif qui tient compte des demandes du marché ; des réalités qui sont le nôtre ou encore qui tient compte des projections des produits que nous cherchons à lancer sur le marché ; les infrastructures de qualité (ordinateurs, laboratoires et ateliers) et d’un personnel mis à niveau de façon permanente. Juste dans la vision de rêver d’une académie encore plus belle, encore plus compétitive », a soutenu M. Kalama.
A la clôture de l’année académique, le directeur général de l’ABA a félicité les étudiantes et étudiants de son institution à vocation culturelle pour leur appropriation de l’opération zéro sachet. Il a aussi respectivement félicité le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour l’intérêt particulier qu’il porte au secteur de l’enseignement supérieur et universitaire ; au Premier ministre, chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui s’est investi personnellement dans l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du personnel de son secteur.
Dans le même registre, il n’a pas manqué de témoigner sa reconnaissance à son ministre de tutelle, Muhindo Nzangi Butondo, pour sa vision éclairée dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire. Le directeur général de l’ABA a rappelé également sa décision salutaire pour apurer tous les arrières de diplômes à la grande satisfaction des bénéficiaires. Dans son fil d’idée, cet enseignant d’arts plastiques a remercié profondément les partenaires la Délégation de l’Union européenne, le Goethe-Institut, le Centre Walonie-Bruxelles et l’Ambassade de la République populaire de Chine pour leur accompagnement et coopération dans le cadre de l’enseignement à l’ABA.
L’Académie des beaux-arts de Kinshasa est une école supérieure (institut) d’enseignement des arts visuels et des arts appliqués. L’ABA enseigne les arts graphiques et les arts plastiques. La section des arts plastiques comprend les départements céramique ; sculpture ; peinture ; métal et conservation et restauration des œuvres et la section des arts graphiques est constitué des départements architecture d’intérieur ; communication visuelle, design et photo. Au cours de l’année académique 2022-2023, l’ABA a livré à la société 285 lauréats dont 134 licenciés et 151 gradués dans les sections des arts plastiques et graphiques.
Avec ACP