Une plénière est convoquée ce mercredi à l’assemblée provinciale de la Tshopo pour débattre sur la question orale avec débat du député provincial Theoveuil Lotika adressée au gouverneur Madeleine Nikomba au sujet de l’insécurité qui bat son plein principalement dans la rive gauche du fleuve Congo depuis plusieurs mois aujourd’hui occasionnant des pertes en vies humaines. Laquelle insécurité s’est accentuée cette semaine provoquant une vague des déplacés vers le centre ville de Kisangani.
Soucieux d’avoir de plus amples informations sur ce conflit intercommunautaire opposant les deux tributs Mbole et Lengola, la population Boyomaise a été surprise par le communiqué de l’assemblée provinciale de ce matin décrétant le huit-clos de cette plénière. Et du coup, des réactions fusent de partout pour désapprouver ce communiqué de Gilbert Bokungu étiqueté aujourd’hui comme protecteur de Madeleine Nikomba. Que cache à l’opinion le président de l’Assemblée provinciale?
Ce communiqué de Gilbert Bokungu, président controversé de l’assemblée provinciale de la Tshopo, a fait sortir Soleil Mosindo, rapporteur honoraire à l’assemblée provinciale de la Tshopo, de son gong pour s’inscrire en faux contre cette façon de faire les choses.
Que veut cacher Bokungu ?
Touché dans son amour propre par cette démarche machiavélique de Bokungu, Soleil Mosindo interpelle les députés provinciaux qui veulent occulter cette question à plus de responsabilité. Pour ce député provincial honoraire, la population doit être éclairée sur la situation qui prévaut dans la ville de Kisangani. Pourquoi subitement, on a décrété le huit-clos entre les députés et le gouverneur? ça se fait où ? » Je n’ai jamais vu un député provincial initié une question orale avec débat à l’autorité provinciale et avant cela il y a un huit-clos avec l’autorité qu’on a convoqué « . Du jamais vu, s’insurge Soleil Mosindo. Ça ne se passe pas comme ça. Il peut y avoir le huis-clos entre les députés eux-mêmes.
Il n’y a pas nécessiteux de cela parce qu’il n’y a pas de complaisance. Le problème ici est que la population doit savoir ce qui se passe. Empêcher cette belle initiative est tout simplement louche, tempête cet ancien député. « Monsieur le président, vous avez les techniciens autour de vous, ça ne peut pas se faire comme ça ». Mosindo voit déjà dans cette démarche de Gilbert Bokungu une corruption morale à l’ égard des députés. Voilà pourquoi il insinue que le député qui va aller dans ce huis-clos va trahir la population de la Tshopo. Car, poursuit-il, la ville vit désormais une psychose permanente. A travers cette question, un couloir a été ouvert à la population pour être éclairée ». Il a conclu son intervention matinale via un voice partagé largement sur les réseaux par dire que ce huit-clos est inopportun.
Dany Musangu