La victoire de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle avec 73,34% a suscité diverses réactions internationales. Cyril Ramaphosa, président de l’Afrique du Sud, a adressé ses félicitations à Tshisekedi pour sa réélection imminente, saluant le peuple congolais pour sa maturité et son calme pendant la période électorale.
« Le peuple de la République démocratique du Congo a fait un pas solide vers la consolidation de la démocratie dans son pays et a exprimé son désir d’un avenir pacifique, sûr et prospère », dit-il.
Malgré les allégations de fraude électorale émises par l’opposition, Ramaphosa a appelé à la sérénité, exhortant les contestataires à recourir aux voies légales prévues par la constitution congolaise. « Ceux qui contestent les résultats des élections devront suivre les voies légales énoncées dans la constitution de la RDC », déclare-t-il.
Toutefois, l’opposition, représentée par des figures telles que Moïse Katumbi et Martin Fayulu, continue de contester les résultats des élections, invoquant des fraudes massives. Martin Fayulu a appelé à l’application de l’article 64 de la Constitution congolaise, incitant les citoyens à s’opposer à toute prise de pouvoir par la force ou en violation des dispositions constitutionnelles.
Cette situation a donc engendré une divergence d’opinions tant au sein de la RDC qu’au niveau international. Alors que certains pays comme l’Afrique du Sud ont choisi de reconnaître la victoire de Tshisekedi et d’appeler à la stabilité, d’autres acteurs internationaux restent prudents, demandant une examen approfondi des allégations de fraude électorale avant de reconnaître officiellement les résultats.
La confirmation officielle des résultats par la Cour constitutionnelle et la manière dont les contestations seront gérées auront un impact significatif sur la stabilité politique et sociale du pays dans les semaines à venir.
Nicolas Kayembe