La décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de disqualifier pas moins de 82 candidats aux législatives a secoué le pays. Parmi ces candidats ciblés se trouvent des membres influents du gouvernement central, des gouverneurs de province, des ministres provinciaux, ainsi que des députés et sénateurs en exercice.
Cette décision inattendue a suscité des réactions vives de la part de diverses entités, dont l’Ong la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV).
L’Ong la Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV) a rapidement pris position, exigeant « la démission de ces personnalités de leurs fonctions officielles ». Selon l’organisation, cette action serait nécessaire pour permettre à la justice de « mener à bien ses investigations ».
En outre, la VSV a tenu à saluer la Céni pour avoir suivi les recommandations de nombreux observateurs, soulignant que cette démarche témoigne d’une « volonté de renforcer la démocratie en République démocratique du Congo. »
Ce qui ressort également des déclarations de la VSV, c’est l’appréciation de la Céni d’avoir agi de manière impartiale en sanctionnant de manière égale tous les candidats impliqués, y compris ceux appartenant aux partis au pouvoir.
Cette action déterminée de la Centrale électorale a été motivée par une série de griefs, parmi lesquels la détention illégale des machines à voter, l’organisation de la fraude et la perturbation des bureaux de vote.
Nicolas Kayembe