Les élections législatives du 20 décembre dernier ont créé un séisme politique avec une série de résultats inattendus. Des personnalités politiques et des célébrités habituées à la victoire ont été surprises par la défaite. Parmi elles, le député Daniel Mbau, connu pour sa loi controversée sur la dot, ainsi que plusieurs membres de la famille Nembalemba et l’ex-footballeur Mputu Mabi.
En parallèle, des figures populaires telles que le Pasteur Denis Lessie, le comédien Caleb Tukebana, l’humoriste Maman Kalunga et le chanteur Werrason n’ont pas réussi à obtenir de mandat électif. Même constat pour l’assistant de Fally Ipupa, Souley Kahuka, qui a également essuyé un revers.
La défaite de ces personnalités établies, telles que Dely Sesenga, le député Gael Busa, Henriette Wamu et Adolph Mutombo, suggère que l’usure du pouvoir et une image trop clivante ont pu jouer un rôle décisif dans ces résultats. Cela démontre que les électeurs ont parfois privilégié le renouvellement à la notoriété, illustrant ainsi la volatilité de l’électorat congolais.
Ces élections ont démontré que l’électorat congolais est capable de sanctionner aussi bien les figures politiques établies que les nouveaux venus sur la scène politique. Ce renversement de tendance souligne la capacité des électeurs à exprimer leur mécontentement face à des personnalités considérées comme figées dans le pouvoir, tout en ouvrant la voie à de nouveaux visages sur la scène politique congolaise.
Nicolas Kayembe