Ce samedi 10 février, un groupe de manifestants s’est réuni devant l’ambassade de France à Kinshasa, exprimant leur indignation face au prétendu rôle et silence de la Communauté internationale concernant l’escalade des violences dans l’Est de la RDC attribuée aux récentes attaques des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda.
Les protestataires ont exigé la suspension des relations avec Paris, les accusant de complaisance envers Kigali.
La colère s’est également étendue devant les bureaux des représentations de l’Espagne, de la Chine, des États-Unis, ainsi que le quartier général de la Monusco, où d’autres manifestants ont exprimé leur mécontentement. Les revendications ont été claires, pointant du doigt ces pays et organisations pour leur supposée inaction face à la situation critique.
Au cours de ces mouvements de masse, un véhicule de la Monusco a été incendié, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les manifestants. La tension était palpable, reflétant l’exaspération et la frustration des citoyens face à la situation alarmante qui sévit dans l’Est de la RDC.
Vendredi, la Belgique, le Royaume-Uni et la France ont publiquement condamné les offensives du M23, avec Bruxelles et Washington allant jusqu’à exiger la cessation de tout soutien de Kigali aux rebelles. Ces événements soulignent un appel urgent à l’action de la Communauté internationale pour mettre fin à la violence et restaurer la stabilité dans la région.
Nicolas Kayembe