Lors de son prêche hebdomadaire à l’église La Compassion, le pasteur Marcello Tunasi a brisé le silence en critiquant ouvertement la qualité des clips de musique gospel. En pointant du doigt une tendance à l’esthétique au détriment du message spirituel, il a exprimé son inquiétude quant à la « sécularisation » croissante de ces œuvres visuelles.
Le pasteur Tunasi a vivement dénoncé le manque de focalisation sur la louange à Dieu dans les clips des artistes chrétiens contemporains. Il a souligné que, sans le son, bon nombre de ces vidéos pourraient être confondues avec des clips profanes, allant jusqu’à les comparer à ceux de Beyoncé.
“Aujourd’hui, si tu coupes le son des clips gospel, tu crois voir des clips païens, qui ne sont pas différents de ceux de Beyoncé”, a-t-il dit. Selon lui, certaines artistes chercheraient à introduire des éléments de séduction dans l’église, altérant ainsi la nature sacrée de la musique gospel.
Au cœur de ses critiques, le pasteur a mis en lumière les « sœurs qui essaient de faire la sexy » et qui, d’après lui, tentent d’introduire une influence « Beyoncéenne » au sein des pratiques musicales chrétiennes. Il a averti avec fermeté sur les dangers de cette tendance, appelant à un retour à l’essence même de la musique dite « chrétienne » pour préserver sa signification spirituelle et sa portée édifiante.
Alors que la musique gospel continue d’évoluer et de s’adapter aux tendances contemporaines, les paroles franches du pasteur Marcello Tunasi soulèvent des questions essentielles sur l’intégrité et la direction prise par cette forme d’expression artistique au sein des communautés chrétiennes.
Nicolas Kayembe