Avant la rentrée parlementaire de mars à l’Assemblée nationale, les députés nationaux élus et validés pourraient se voir accorder une somme colossale de 400 000$ pour frais d’installation, suivie d’une rémunération mensuelle de 33 000$ à partir de la fin du mois d’avril, en vertu de la loi des finances de l’exercice 2024.
Cependant, cette mesure soulève des questions cruciales concernant ses bénéficiaires, son utilité réelle, et le bien-être du peuple.
Cette loi des finances, qualifiée de « suicidaire » par Me Christian Kambi, soulève des inquiétudes légitimes quant à ses véritables motivations et son impact sur le développement du pays. Alors que nos militaires, décrie-t-il, se battent courageusement pour assurer la sécurité nationale, les « disparités » salariales entre eux et les politiciens qui semblent privilégiés posent un « dilemme » moral flagrant.
Pour lui, avec un budget déficitaire de 16 milliards de dollars, l’allocation mensuelle de 33 000$ pour un député soulève des interrogations sur la « priorisation » des ressources et le financement des secteurs cruciaux tels que l’éducation et la défense. Alors que les enseignants et les soldats reçoivent des rémunérations bien inférieures à celles des politiciens, appelle-t-il, il est temps pour les citoyens de « demander des comptes et de réclamer une révision de cette loi inéquitable ».
Selon l’activiste pro-démocratie, dans un pays où les militaires risquent leur vie pour protéger la nation, il est impératif de reconsidérer les « priorités » et de rétablir un « équilibre » salarial plus juste. Les chiffres comparatifs avec d’autres pays, tels que la France avec un budget excédentaire de 454 milliards d’euros, soulignent l’urgence d’une réforme pour garantir une répartition équitable des ressources et récompenser le dévouement des différents acteurs de la société.
En tant que citoyens conscients, estime Christian Kambi, il est temps de se mobiliser et de demander des comptes à nos dirigeants. Il est primordial de mettre fin à cette « injustice financière » et de promouvoir une gouvernance plus transparente et équitable pour le bien-être de tous.
Christian Kambi appelle à l’action collective pour sauvegarder l’intérêt général et défendre les valeurs démocratiques fondamentales de notre nation.
Dany Musangu