La phase décisive du championnat national de football en RDC, selon le calendrier de la Comité de gestion de la Linafoot, s’annonce palpitante avec le coup d’envoi prévu le 1er mars.
Cependant, des problèmes persistants au niveau de la rémunération des arbitres pourraient compromettre le bon déroulement de cette étape cruciale.
Les arbitres, acteurs essentiels assurant le bon déroulement des matchs, sont confrontés à des conditions de rémunération déplorables de la part de la Ligue nationale de football. Ils ne perçoivent que 35 dollars Usd par match, répartis de manière peu équitable entre frais de transport, restauration et collation.
Actuellement, plusieurs arbitres ayant officié lors de nombreux matchs du championnat n’ont toujours pas reçu leur dû, créant ainsi une situation propice à des influences extérieures et au favoritisme, mettant en péril l’intégrité des rencontres à venir.
Les dettes accumulées envers les arbitres révèlent une réalité alarmante : un total de 56 320 $ Usd dus par la Linafoot, engendrant des tensions croissantes au sein de l’arbitrage du football congolais.
La crise financière qui frappe la Linafoot, aggravée par le départ de son sponsor principal, Vodacom, a plongé l’organisation dans une situation précaire. Les difficultés liées aux déplacements des arbitres, aux loyers impayés et aux coûts de fonctionnement rendent difficile la résolution des problèmes des arbitres des ligues I et II.
L’absence de moyens financiers adéquats risque de nuire à l’intégrité du championnat, laissant craindre une montée du favoritisme et des décisions arbitrales contestables, mettant en péril la crédibilité de la compétition.
Face à cette crise, la Fecofa elle-même se retrouve dans une situation financière précaire, avec des employés impayés depuis plusieurs mois et des difficultés d’approvisionnement en fournitures de bureau. La nécessité d’élections transparentes pour élire un comité capable de résoudre les problèmes du football congolais devient impérieuse.
Nicolas Kayembe