Le député fédéral belge, André Flahaut, a soulevé une question cruciale devant la Chambre des représentants de la Belgique : l’urgence d’agir face aux agressions subies par la RDC semblables à celles vécues par la Palestine et l’Ukraine.
Flahaut a pointé du doigt le Rwanda, appelant à des « sanctions fermes » contre le pays de Paul Kagame pour ses agissements dans la province congolaise du Nord-Kivu.
Flahaut a mis en lumière la détresse humanitaire croissante en RDC, où des populations vivent dans des conditions inhumaines. Il a souligné la gravité des crimes commis, notamment les viols utilisés comme arme de guerre, exhortant la Belgique à « agir » en accord avec le droit international pour protéger les populations congolaises.
S’adressant au Premier ministre Alexander De Croo, Flahaut a insisté sur la nécessité de passer des paroles aux actes. Il a plaidé pour des “sanctions concrètes” contre le Rwanda, soulignant que les “Congolais attendaient un soutien plus fort de la part de la Belgique et de l’UE pour mettre fin aux atrocités perpétrées par l’armée rwandaise et les rebelles du M23”.
L’appel de Flahaut résonne comme un cri d’urgence, exigeant que les armes se taisent en RDC et que l’aide humanitaire soit acheminée rapidement. Il a critiqué “l’accord entre la Commission européenne et le Rwanda sur les matières premières”, dénonçant ce qu’il perçoit comme une trahison envers la RDC.
En réponse, De Croo a confirmé la volonté de la Belgique de collaborer avec l’UE pour mettre en place des sanctions individuelles contre tous ceux impliqués dans la déstabilisation de l’Est de la RDC. L’appel est lancé : il est temps d’agir et de transformer les paroles en actions concrètes pour sauver les populations congolaises en détresse.
Nicolas Kayembe