Plus de 30 candidatures pour quatre sièges, une situation qui suscite l’étonnement de Me Joël Ifonge dans la région de la Tshopo. “C’en est trop !”, s’indigne-t-il.
Si l’informateur du chef de l’État Augustin Kabuya appelle à la retenue et à la non-ingérence dans les affaires locales Katangaises, Joël Ifonge, quant à lui, insiste pour que seuls les autochtones concourent aux postes électifs, arguant que la province n’est pas un terrain de jeu pour les opportunistes, jurisprudence oblige.
La prolifération des candidatures a entravé le développement de la Tshopo, laissant la province à la traîne sur le plan socio-économique. Face à cette réalité, Me Joël Ifonge Kwalangandi appelle les élus provinciaux à faire preuve de discernement dans le choix des candidats aux élections sénatoriales et des gouverneurs.
Il insiste sur l’importance de sélectionner des leaders engagés pour impulser le développement de la région. “La Tshopo n’est pas un dépotoir où n’importe qui peut venir dont on ne sait d’où pour briguer un poste de responsabilité et partir après avoir tiré des dividendes”, s’insurge-t-il.
La pression monte alors que les élections approchent, et les enjeux politiques dans la Tshopo sont plus aigus que jamais. Joël Ifonge exhorte les acteurs politiques à agir avec responsabilité et à placer l’intérêt supérieur de la province au-dessus des querelles partisanes. Il met en garde contre les candidatures opportunistes qui pourraient compromettre l’avenir de la région.
Face à ce climat tendu, la province de la Tshopo se trouve à un carrefour critique. Les appels de Me Joël Ifonge résonnent comme un avertissement pour éviter une crise politique majeure. Il est impératif que les élus locaux prennent des décisions éclairées pour garantir un avenir prospère à la Tshopo et pour répondre aux attentes de ses habitants en matière de développement et de gouvernance.
Jeff Saile