L’artiste congolais Héritier Wata, qui a débuté sa carrière solo en 2016, célèbre désormais huit ans de succès avec la sortie de son troisième album solo.
Sur le plateau de la radio télévision nationale congolaise, l’artiste établit des distinctions marquantes entre ses trois albums, décrivant leur évolution de manière poignante et significative. “Si je commence avec Retirada, je dirai c’était un album pour m’affirmer, mi-ange mi-démon, c’était pour me confirmer, et Chemin de la gloire c’est pour m’imposer”, déclare-t-il.
Dans un pays riche en talents artistiques, Goga ne semble pas craindre la concurrence grandissante. Malgré la présence abondante d’artistes talentueux au pays, il affirme sa détermination à se frayer un chemin sans écraser les autres, soulignant la loyauté et le respect mutuel dans un environnement musical compétitif.
“Je sais que le Congo regorge beaucoup des talents, c’est très difficile pour avoir une place de choix mais, on fait un effort de nous imposer sans pour autant marcher sur les autres. Certes la concurrence est rude mais on reste loyal”, explique-t-il.
Lors de cette diffusion nationale, Wata adresse un message émouvant aux victimes de l’Est du pays, touchées par un conflit injuste, tout en exhortant les autorités à prendre des mesures contre le fléau de la piraterie musicale qui sévit dans l’industrie. Il exprime sa solidarité et son désir de soutenir les populations affectées par la guerre, promettant de concrétiser ses engagements envers elles.
Aux amateurs de musique de qualité et aux autorités compétentes, l’artiste lance un appel vibrant à l’achat et au soutien de son nouvel album, offrant une œuvre sincère et authentique. Il soulève également la question cruciale de la protection des artistes contre la piraterie, plaidant pour une reconnaissance et une valorisation justes du travail artistique dans un contexte où les créateurs ne récoltent pas toujours les fruits de leurs efforts.
Nicolas Kayembe