Le professeur Jean-Claude Tshilumbayi a marqué un moment clé ce lundi en déposant sa candidature au poste de premier vice-président du bureau définitif de l’Assemblée nationale de la RDC. Accompagné par des figures clés de l’UDPS et de l’ACR, dont Augustin Kabuya et Eliezer Ntambwe, il s’est positionné comme le choix de la sagesse pour son parti.
Augustin Kabuya a souligné que Jean-Claude Tshilumbayi incarne les valeurs et les idéaux de l’UDPS, affirmant que sa candidature est le fruit d’une décision collective réfléchie. “Notre candidat est connu de tous les membres de l’UDPS, et on l’a choisi pour nous représenter. Ce n’est pas parce qu’à l’UDPS on n’avait personne qui pouvait occuper le poste du président du bureau de l’Assemblée nationale, mais c’était juste parce qu’on a opté pour la voix de la sagesse”, déclare l’élu de Mont-Amba.
Il a appelé à l’unité et à la responsabilité, insistant sur l’importance de respecter le mandat du peuple et d’éviter les conflits publics. “Par la même occasion, nous demandons aux uns et aux autres de suivre la même voix de la sagesse, le peuple ne nous a pas donné le mandat pour venir étaler nos disputes sur la place publique. Faisons un grand effort pour respecter notre peuple”, fait-il savoir.
Cette candidature intervient après celle de Vital Kamerhe de l’UNC pour le poste de président de l’Assemblée nationale, et de Christophe Mboso pour celui de deuxième vice-président. Ces postulations dessinent un paysage politique mouvementé, où les différents partis cherchent à s’affirmer et à jouer un rôle significatif au sein de l’Assemblée nationale.
La décision de l’UDPS de soutenir Tshilumbayi envoie un message fort quant à sa vision stratégique et à sa volonté de jouer un rôle de premier plan dans les instances politiques du pays. La voix de la sagesse semble guider ces choix, mettant en avant des candidats qui incarnent la stabilité et la vision à long terme.
La compétition pour les postes clés au sein de la chambre basse du Parlement promet d’être intense et stratégique, alors que les différents partis politiques cherchent à consolider leur influence et à défendre leurs intérêts. Les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour la formation du bureau définitif et pour l’avenir politique de la RDC.
Nicolas Kayembe