Une nuit de terreur a frappé la résidence du député national Vital Kamerhe, sise sur l’avenue Roi Baudouin à la Gombe, cœur bourgeois de Kinshasa.
Les échos des violents affrontements, durant près d’une heure, ont laissé deux policiers chargés de la sécurité du futur président de l’Assemblée nationale morts, tandis qu’un assaillant a également perdu la vie, selon les premières informations recueillies. Le confrère journaliste Pascal Mulegwa, sur son compte X, parle aussi d’un mort parmi les auteurs de l’assaut.
“Ils ont fui vers le palais de la nation où ils semblent être encerclés”, affirme une source contactée par Top Congo. Selon ces divers témoignages, ajoute la même radio, des drones auraient été utilisés, “on les a bien entendus”, ces militaires ont abandonné un minibus dans la rue.
Les assaillants se sont ensuite repliés vers le Palais de la Nation, apparemment cernés, laissant derrière eux un minibus abandonné dans la rue. Les témoins rapportent l’utilisation de drones pendant l’attaque, les bruits des armes résonnant toujours aux premières lueurs du jour dans le quartier.
Malgré le chaos, le quartier général de l’UNC assure que Vital Kamerhe et sa famille sont sains et saufs. Kamerhe, élu le 23 avril dernier lors des primaires de l’Union sacrée au perchoir avec une majorité écrasante (183 voix), a été un allié clé du président Félix Tshisekedi, soutenant activement sa réélection.
Ancien président de la chambre basse du parlement sous Kabila, Kamerhe a traversé des épreuves judiciaires, mais est demeuré un pilier de loyauté envers Tshisekedi. Sa détermination à servir l’intérêt supérieur de la nation a été inébranlable, même face aux événements tragiques qui ont secoué sa résidence et la stabilité du pays.
Nicolas Kayembe