À Kisangani, les autorités de la Société nationale d’électricité (SNEL) et de l’Agence belge de développement (ENABEL) intensifient leurs efforts pour rénover la centrale hydroélectrique de la Tshopo, confrontée à des pannes récurrentes plus de 60 ans après sa construction.
Lors d’une interview ce mercredi 19 juin, le directeur provincial de la SNEL, Alphonse Kitambala, a souligné l’engagement du gouvernement, de la SNEL, de l’ENABEL, de l’AFD et des autorités locales à améliorer l’alimentation électrique à Kisangani.
Des travaux de réhabilitation complète de la centrale de Tshopo 1 sont en cours, avec une projection d’augmentation de la capacité de production à 20 mégawatts d’ici décembre.
Des experts de divers domaines sont déjà sur place pour étudier la rénovation de la centrale de Tshopo 1 et planifier la construction de la centrale de Tshopo 2, couvrant des aspects tels que le génie civil, l’électronique, l’électrotechnique, l’environnement, l’hydraulique et la géologie.
“La SNEL a pris contact avec l’agence française de développement pour la rénovation de la centrale de Tshopo 1 et la construction de la centrale de Tshopo 2. C’est pourquoi une délégation des experts se trouve à Kisangani. Elle est accompagnée par l’entreprise FICHTNER qui vient pour les compteurs de pre-paiement un système qui vise l’utilisation rationnelle du courant auprès des abonnés”, explique le directeur provincial de la SNEL.
La collaboration avec l’Agence française de développement pour la rénovation de Tshopo 1 et la construction de Tshopo 2 est en cours, avec la participation de l’entreprise FICHTNER pour l’installation de compteurs prépayés visant une utilisation plus rationnelle de l’électricité.
En ce qui concerne le remontage du groupe numéro 3, les pièces réparées attendent la finalisation de la commande des accessoires de contrôle de commandes, une étape nécessaire avant le remontage de la turbine.
“Les pièces réparées sont à Kisangani. Mais pour remonter la machine, il y a nécessité que la SNEL et l’ENABEL puissent commander d’autres accessoires de la partie de contrôle de commandes. Et pour cela, nous devons respecter la Loi de passation des marchés publics. ENABEL a lancé des appels d’offres. Certains soumissionnaires qui peuvent fabriquer les pièces manquantes se sont déjà manifestés et on attend d’autres. Dès que les fournisseurs qui seront retenus par l’agence belge de développement fourniront des pièces de contrôle de commandes, la machine sera remontée. C’est cette procédure légale qui retarde les choses”, souligne le numéro 1 de la SNEL Tshopo.
Selon le calendrier établi par la SNEL et l’ENABEL, le groupe numéro 3 devrait être réintégré dans le réseau électrique d’ici décembre prochain, une fois toutes les étapes, y compris les procédures légales de passation de marchés, complétées.
Espedi Saile