Le lundi 24 juin, le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a pris la tête de sa première réunion de la Troika politique, entouré de hauts responsables économiques. L’objectif de cette rencontre était clair : examiner de près les indicateurs macroéconomiques afin de mettre en place des stratégies efficaces pour lutter contre l’inflation, malgré les chocs internes et externes.
Parmi les participants figuraient des figures clés telles que le ministre du Budget, la vice-ministre des Finances, le vice-ministre du Budget, le conseiller principal du chef de l’État pour les questions économiques et la gouverneure de la Banque centrale du Congo. Une équipe de poids pour aborder ces enjeux cruciaux.
À la suite de la réunion, le patron des Finances a annoncé que des mesures concrètes avaient été prises pour contrôler les tendances inflationnistes sur le marché. Il a également souligné la nécessité pour le gouvernement de faire preuve de « rigueur et de rationalité » dans ses dépenses pour améliorer leur qualité.
“Nous avons constaté ensemble qu’il y a eu un resserrement de la politique monétaire sur le plan international. Les politiques restrictives des différentes banques centrales ont maîtrisé les tendances inflationnistes du marché. Ainsi, le taux d’inflation moyen est projeté à 3,5% à l’international, avec une croissance projetée à 3% en 2024”, a indiqué Doudou Fwamba.
En analysant la situation tant sur le plan international qu’intérieur, le ministre a mis en avant un resserrement de la politique monétaire à l’échelle mondiale, avec des effets positifs sur l’inflation. Pour l’année en cours, un taux d’inflation moyen de 3,5% est prévu au niveau international, tandis que localement, le taux d’inflation annuel s’élève à environ 21%.
“Sur le plan intérieur, après avoir évalué ces indicateurs, nous sommes arrivés à la conclusion que notre taux d’inflation en glissement annuel est autour de 21%, avec un taux de dépréciation de notre monnaie d’environ 6%. Des mesures ont été proposées, incluant les directives déjà données par le président de la République, telles que les non-paiements au guichet de la Banque centrale du Congo, notamment, la reprise des réunions du comité technique de PTR, ainsi que l’alignement du plan trésorier de l’État sur les niveaux de liquidité du marché bancaire”, a-t-il expliqué.
Pour répondre à ces défis, des mesures spécifiques ont été proposées, incluant les directives présidentielles et des actions telles que la supervision renforcée de la Banque centrale du Congo. Une approche globale et déterminée pour faire face à ces enjeux économiques majeurs.
Nicolas Kayembe