La deuxième réunion de la Troïka politique en République Démocratique du Congo, présidée par le ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, s’est avérée être un catalyseur de progrès significatifs pour l’économie nationale.
Aux côtés de personnalités clés telles que le ministre d’État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara, la Vice-ministre des Finances O’Neige N’sele, le Vice-ministre du Budget Élysée Bokumwana, le Conseiller principal du chef de l’État en charge des questions économiques, Léon Kankolongo, ainsi que Madame la gouverneure de la Banque Centrale du Congo Marie-France Malangu Kabedi ; la réunion a souligné des avancées notables depuis sa dernière tenue fin juin.
Les discussions ont mis en lumière une décélération de l’inflation et une stabilité relative sur le marché des changes, des signes encourageants pour l’économie congolaise. Félicien Mulenda, Coordonnateur du CTR, a souligné l’importance de la coordination des politiques budgétaires et monétaires pour maintenir la stabilité macroéconomique, soulignant les progrès tangibles réalisés dans ce sens.
“La Troïka politique est le lieu de coordination des politiques budgétaires et monétaires, essentielles pour assurer la stabilité du cadre macroéconomique”, a fait savoir Félicien Mulenda, avant d’ajouter : “l’évaluation a montré des progrès tangibles sur le plan de l’inflation et de la stabilité du marché des changes.”
Une des principales conclusions de la réunion a été la nécessité urgente de mettre en œuvre un pacte de stabilité actualisé, avec des engagements clairs de la part des autorités financières. “Ces engagements visent à renforcer la stabilité macroéconomique et à garantir le pouvoir d’achat de la population”, a indiqué M. Mulenda, qui précise : “grâce à une gestion prudente des finances publiques, nous avons réussi à réduire le niveau de liquidités injectées, ce qui impacte positivement le taux de change et bénéficie directement à la population.”
Alain Difumba, Directeur de la Banque Centrale du Congo, a évoqué les avancées du pays avec la conclusion réussie d’un programme économique soutenu par la facilité de l’achat de crédit du FMI, ouvrant la voie à de nouvelles perspectives. “C’est la première fois que notre pays parvient à la conclusion d’un programme économique soutenu par la facilité de l’achat du crédit du FMI”, a-t-il déclaré. “Nous nous félicitons de ces réalisations et nous tournons vers l’avenir pour définir les actions à venir”, a-t-il poursuivi.
Il a annoncé l’engagement de la RDC dans un nouveau programme avec le FMI, mettant l’accent sur la soutenabilité et la durabilité, notamment en matière de réformes climatiques. “Cette facilité, portant sur 20 ans avec un différé de 10 ans, permettra à l’État d’encaisser environ un milliard de dollars pour mener des réformes nécessaires, notamment pour régler des questions climatiques”, a-t-il expliqué. “Les réformes climatiques nous permettent également de résoudre des problèmes de stabilité macroéconomique.”
La réunion a ainsi confirmé le rôle crucial de la Troïka politique dans la coordination et la mise en œuvre des politiques économiques en RDC, en vue de répondre aux besoins de la population et de favoriser une croissance durable et inclusive. Les engagements pris et les perspectives discutées témoignent de la volonté du gouvernement de consolider la stabilité macroéconomique et d’améliorer le bien-être des Congolais à long terme.
Nicolas Kayembe