Le samedi 27 juillet, le stade des Martyrs, habituellement symbole de rassemblement et d’espoir, s’est transformé en scène d’une tragédie dévastatrice lors d’un concert du pasteur Mike Kalambay.
Alors que des milliers de personnes s’étaient réunies pour célébrer la musique et la foi, des débordements et des mouvements de foule ont causé la mort de plusieurs participants. Ce drame, qui a choqué la nation, soulève des questions cruciales sur la sécurité lors des événements publics en République Démocratique du Congo.
Les premiers rapports font état de sept décès confirmés par la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), tandis que de nombreuses personnes ont été hospitalisées en raison de blessures graves. Les corps des victimes ont été transférés à la morgue de Vijana à Lingwala, marquant une fin tragique à une nuit qui devait être festive.
En réaction immédiate à cette tragédie, l’hôtel de ville de Kinshasa a pris la décision d’interdire l’accès au stade à toute personne supplémentaire. Cette mesure, bien que nécessaire, soulève des interrogations sur l’organisation et la planification des événements. Les autorités locales ont également appelé à un renforcement des mesures de sécurité, soulignant la nécessité d’une coordination rigoureuse entre les organisateurs et les forces de l’ordre pour prévenir de telles situations à l’avenir.
L’enquête annoncée par la cellule de communication de l’hôtel de ville vise à déterminer les responsabilités de cette tragédie. Il est essentiel que les conclusions de cette enquête soient transparentes et qu’elles aboutissent à des recommandations concrètes pour améliorer la sécurité lors des concerts et autres rassemblements publics.
La protection des citoyens doit devenir une priorité absolue pour éviter que d’autres vies ne soient perdues dans des circonstances similaires.
Nicolas Kayembe