Ce dimanche matin, le cabinet du vice-Premier ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemain Shabani, se prépare à accueillir une réunion de crise qui s’annonce cruciale pour l’avenir des événements publics en RDC.
La convocation des organisateurs du concert tragique de ce samedi, Mike Kalambayi et Maajabu gospel, témoigne d’une volonté des autorités de faire la lumière sur les circonstances ayant conduit à la mort d’au moins neuf personnes. Ce drame a secoué les esprits et suscité une onde de choc au sein de la population, interrogeant la sécurité des grands rassemblements.
La Première ministre, Judith Suminwa, a donné des instructions claires pour que cet événement soit traité avec la plus grande rigueur. En réunissant non seulement les organisateurs mais aussi des ministres clés tels que ceux de la Justice, de la Santé, et de la Culture, elle souligne l’importance de la coopération intersectorielle pour adresser les conséquences de cette tragédie. L’objectif est clair : comprendre les failles qui ont conduit à cette situation et en tirer les leçons nécessaires pour garantir la sécurité des citoyens lors de futurs événements.
Les événements malheureux survenus au stade des Martyrs ne sont pas isolés, mais font écho à des problématiques plus larges concernant la gestion des événements publics. Les autorités doivent maintenant réfléchir à des mesures préventives robustes pour éviter que de telles tragédies se reproduisent. Cela pourrait inclure un examen approfondi des procédures de sécurité en place lors de grands rassemblements, ainsi qu’une meilleure coordination entre les différents services de l’État impliqués dans l’organisation de ces événements.
En parallèle, la réunion pourrait également ouvrir la voie à une réflexion sur la responsabilité des organisateurs d’événements. L’implication de l’industrie du spectacle dans la mise en place de normes strictes de sécurité est essentielle pour garantir la protection des spectateurs. Les récents événements soulignent l’importance d’une réglementation plus rigoureuse et d’une sensibilisation accrue aux responsabilités qui incombent aux organisateurs pour éviter des pertes humaines.
Nicolas Kayembe