Le pasteur Moïse Mbiye, figure emblématique de la musique chrétienne congolaise, fait son grand retour sur la scène médiatique avec la sortie imminente de son clip « L’hymne des survivants ». Ce projet musical, dédié aux victimes des conflits qui ravagent l’Est du pays, s’inscrit dans un contexte où la douleur et la résilience des Congolais méritent d’être entendues et célébrées.
En partageant un extrait sur les réseaux sociaux, la Réserve de l’Éternel a su créer un engouement palpable, invitant son public à se rassembler autour de ce message puissant. Dans son post, le pasteur a exprimé sa solidarité envers ceux qui souffrent des atrocités de la guerre, affirmant : “Rendez-vous ce mardi 30 juillet pour la sortie du clip de l’hymne des survivants. Aux victimes des atrocités que mon peuple subit depuis plusieurs années, vous n’êtes pas seuls.”
Cette déclaration résonne comme un appel à l’unité et à la compassion, incitant chacun à prendre conscience de la réalité tragique qui touche tant de familles dans l’Est de la RDC. En prenant position ainsi, la Réserve de l’Éternel utilise sa plateforme pour éveiller les consciences et faire entendre la voix des opprimés, un acte courageux dans un pays où les enjeux politiques et sociaux sont souvent délicats.
L’artiste, qui a récemment enchaîné deux concerts à succès au stade des Martyrs à Kinshasa et au stade Kibasa Maliba à Lubumbashi, a su captiver son public par sa musique inspirante. Cependant, son retour sur le devant de la scène avec « L’hymne des survivants » marque un tournant dans sa carrière, l’amenant à utiliser son art comme un outil de sensibilisation et de changement social.
Alors que la sortie du clip est prévue pour le mardi 30 juillet, l’attente grandit parmi ses fans et la communauté congolaise. Ce moment ne sera pas seulement une célébration artistique, mais également un moment de réflexion collective sur les souffrances endurées par des millions de Congolais. Avec « L’hymne des survivants », Moïse Mbiye se positionne comme un porte-voix des laissés-pour-compte.
Nicolas Kayembe