Le mouvement citoyen Notre Congo a émis une condamnation ferme et sans équivoque des traitements inhumains subis par Monsieur Kabaka Guelord et ses collègues, agents à la haute école de commerce de Kinshasa, ancienne ISC.
Les faits se sont déroulés lors d’un dépôt de mémo, où ces agents ont été confrontés à des actes de violence orchestrés par une milice, à la suite d’une réunion de comité de gestion. Cet incident soulève des questions cruciales sur la gestion des droits des travailleurs et le respect de la dignité humaine dans les institutions publiques.
Les actes cruels infligés à Monsieur Kabaka Guelord et à ses collègues ne sont pas seulement des violations individuelles, mais également une atteinte aux principes fondamentaux des droits humains. Le mouvement rappelle que ces comportements violents contre des agents exerçant leurs droits constituent une transgression manifeste des articles 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et 13 de la Constitution. Ce contexte alarmant met en lumière le besoin urgent d’une protection adéquate des droits des travailleurs dans le pays.
Cette situation met également en exergue un déficit de politique managériale au sein du comité de gestion de la haute école de commerce. En effet, au lieu d’accueillir le mémo portant des revendications légitimes avec bienveillance et ouverture, le comité a préféré recourir à la violence, témoignant ainsi d’un manque de responsabilité et de maturité dans la gestion des ressources humaines. La paix sociale, si souvent prônée, est mise à mal par de telles réactions inappropriées.
Le mouvement citoyen Notre Congo appelle donc les autorités compétentes, notamment le ministre de tutelle et le ministre des Droits Humains, à prendre des décisions fermes et immédiates pour mettre un terme à ces comportements indignes. Des sanctions appropriées doivent être envisagées pour dissuader de futurs actes de violence et garantir un environnement de travail respectueux et sécurisé pour tous les agents publics.
Enfin, il est impératif que ces événements ne soient pas perçus comme des incidents isolés, mais plutôt comme un appel à l’action pour tous les acteurs de la société civile. La lutte pour les droits des travailleurs et le respect de la dignité humaine doit être une priorité pour renforcer les fondements d’une République qui honore ses engagements envers ses citoyens.
Le mouvement citoyen Notre Congo se tient prêt à poursuivre son action pour un Congo juste et équitable, où le respect des droits humains est au cœur de toutes les préoccupations.
Dany Musangu