La RD Congo a une nouvelle fois vu ses espoirs sportifs s’évanouir aux Jeux olympiques de Paris. Ce mardi, Marcelat Sakobi a subi une défaite face à l’Ouzbèke Sitora Turdibekova dans la catégorie des 57 kg, entraînant ainsi l’élimination de la judokate et la deuxième défaite consécutive pour la délégation congolaise. Cet échec ne fait que raviver la douleur d’une nation qui attend avec impatience sa première médaille olympique, après douze participations infructueuses.
Malgré des préparatifs complexes et des performances en demi-teinte lors des Jeux africains d’Accra, Sakobi avait nourri l’espoir de transcender ses précédentes participations. En effet, après une élimination rapide lors des JO de Tokyo, elle avait promis de revenir plus forte et déterminée à inscrire son nom au palmarès olympique. Malheureusement, le chemin vers l’excellence est semé d’embûches, et cette nouvelle défaite soulève des questions sur l’avenir du sport en RDC et les moyens mis en œuvre pour soutenir ses athlètes.
L’expérience acquise par Sakobi au fil des compétitions aurait dû être un atout précieux. Elle avait exprimé son désir ardent de gagner une médaille pour son pays, un rêve partagé par de nombreux Congolais qui voient dans le sport une source de fierté nationale.
En dépit des déceptions, l’histoire du sport en RDC n’est pas uniquement celle des échecs. Chaque compétition est une étape vers un avenir meilleur, et les athlètes comme Sakobi continuent de porter l’espoir d’une nation. La RDC doit redoubler d’efforts pour soutenir ses talents et transformer les rêves olympiques en réalités, car chaque expérience, même amère, est une leçon précieuse sur le chemin de la réussite.
Nicolas Kayembe