Lors de son prêche dominical, le pasteur Marcelo Tunasi a partagé des réflexions poignantes sur son parcours de deuil depuis la perte de son épouse, Blanche Tunasi, au début de cette année.
Dans un moment de vulnérabilité, il a abordé la question délicate du remariage, observant que beaucoup de veufs choisissent de se remarier rapidement, parfois dans un laps de temps surprenant. Cette constatation a conduit le pasteur à s’interroger sur sa propre situation, témoignant ainsi d’une humanité et d’une sincérité qui résonnent profondément avec sa communauté.
Les paroles de Marcelo Tunasi résonnent comme un écho de la douleur et de l’incertitude qui accompagnent la perte d’un être cher. En avouant qu’il ne sait pas encore quelle sera sa décision quant à un éventuel remariage, il met en lumière la complexité émotionnelle du deuil. “Remarquez bien, quand un homme, sa femme meurt, il se remarie vite, parfois une année, deux ans, d’autres même six mois, mais moi je ne sais pas encore”, a-t-il déclaré.
Au-delà des conventions sociales, le pasteur de l’église La Compassion rappelle que chaque chemin de deuil est unique, et que le temps nécessaire pour guérir peut varier d’une personne à l’autre. Cette approche introspective invite ses fidèles à réfléchir sur leur propre expérience de la perte et à la manière dont ils naviguent au travers de la souffrance.
Ces confidences révèlent également la volonté du pasteur de ne pas se précipiter dans une nouvelle relation, soulignant l’importance de prendre le temps de guérir avant d’envisager une nouvelle aventure amoureuse. En partageant ses luttes personnelles, Marcelo Tunasi renforce le lien avec sa communauté, montrant que dans la foi, il y a aussi de la place pour la douleur, l’hésitation et l’authenticité.
Nicolas Kayembe