Ce vendredi, l’ancien Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a été désigné comme candidat de la majorité au perchoir de la chambre basse du Parlement, une décision qui illustre la dynamique complexe au sein de l’Union sacrée.
Cette annonce a été faite à l’issue d’une réunion cruciale entre les chefs des regroupements politiques, où le consensus a fait défaut. Dans ce contexte, le rôle arbitral du chef de l’État, Félix Tshisekedi, s’est avéré déterminant pour permettre à la majorité parlementaire de se positionner clairement en vue des prochaines élections sénatoriales.
“Sur instruction de notre chef Felix Tshisekedi, nous allons retirer notre candidature au poste de président du Sénat”, a annoncé ce vendredi, Augustin Kabuya aux présidents des regroupements et partis politiques membres de l’Union sacrée.
Sama Lukonde, qui a initialement revendiqué le soutien du président pour ce poste, s’est retrouvé dans une compétition serrée, face à deux autres candidats : Afani Idrissa Mangala de l’UDPS et Jonas Munkamba des Forces alliées.
Le nouveau ticket pour le bureau du Sénat, qui inclut José Kalala comme premier vice-président et Modeste Bahati en tant que deuxième vice-président, montre également une volonté de renouvellement tout en conservant des figures établies.
La nomination de Jean Bamanisa Saidi du MLC au poste de rapporteur et celle de Taupin Kabongo et Isabelle Kalamba wa Umba en tant que questeurs, illustrent une volonté de diversité et de représentation au sein de l’organe législatif. Ces choix révèlent les efforts déployés pour rassembler différentes factions au sein de la majorité, malgré un climat politique tendu.
Cependant, l’élection du bureau définitif du Sénat, prévue initialement pour ce samedi, a été reportée à une date ultérieure pour des raisons d’ordre « sécuritaire et logistique ».
Nicolas Kayembe