Le samedi 10 août dernier, Kinshasa a été le théâtre d’un événement marquant sous le haut patronage du président de la République, Félix Tshisekedi. Le VPM en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a lancé officiellement les travaux de la Commission nationale d’évaluation à mi-parcours du système LMD (Licence-Master-Doctorat) à l’hôtel Béatrice.
En présence des chefs de conférences des établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), cet événement a mis en lumière l’importance d’une remise en question du système éducatif congolais, trois ans après sa transition de l’ancien système PADEM au LMD.
Lors de son discours inaugural, la ministre de l’ESU, professeure Dr Sombo Ayane Safi Mukûa Marie-Thérèse, a souligné que l’évaluation est une nécessité pour identifier les forces et les faiblesses du système LMD. Elle a précisé que cette analyse vise à garantir que l’éducation supérieure en RDC soit alignée sur les standards internationaux. Sa déclaration met en exergue la volonté du gouvernement de rendre l’enseignement supérieur plus compétitif et pertinent dans un monde en constante évolution.
Invitant les chefs d’établissement à s’impliquer activement dans ce processus, la ministre a mis à disposition un formulaire d’évaluation destiné à recueillir des informations essentielles pour guider les décisions futures. Ce geste est un appel à l’action pour les acteurs de l’ESU, les incitant à fournir un retour constructif qui pourra éclairer les choix stratégiques du gouvernement en matière d’éducation. L’importance de cette mobilisation collective est cruciale pour le succès de cette initiative.
Dans une interview exclusive, le recteur de l’Université de Kisangani (Unikis) et président de la conférence des chefs d’établissements de l’ESU-Tshopo, le professeur ordinaire Jean Faustin Bongilo, a exprimé son enthousiasme face à cette évaluation. Il a encouragé ses collègues à s’approprier cette démarche et à mobiliser l’ensemble de la communauté universitaire pour sa réalisation.
Les travaux de cette commission, qui s’étendront sur dix jours à l’hôtel Béatrice, représentent une étape déterminante pour l’avenir de l’enseignement supérieur en République démocratique du Congo. Une occasion unique de redéfinir les contours d’un système éducatif en quête d’excellence.
Espedi Saile