Depuis sa nomination le 18 avril 2022 par le ministre sortant de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Muhindo Nzangi Butondo, le comité de gestion de l’Institut du bâtiment et des travaux publics (IBTP) de Kisangani, dirigé par le professeur ingénieur Sylvain Alongo Longomba, s’est imposé comme un exemple à suivre dans le paysage éducatif de l’Est de la RDC. Grâce à une vision audacieuse et à un leadership transformateur, l’IBTP est devenu une référence en matière de bonne gouvernance au sein des établissements de l’ESU.
Sous la direction de Sylvain Alongo, cet alma mater a connu une modernisation impressionnante, tant sur le plan des infrastructures que du circuit financier. La bancarisation des opérations financières a permis d’instaurer une transparence sans précédent dans la gestion de l’institution, renforçant ainsi la confiance des étudiants et de la communauté locale. Ces avancées font de l’IBTP un véritable joyau de Kisangani, offrant une formation de haute qualité à la nouvelle génération d’ingénieurs.
La gestion rigoureuse et orthodoxe du comité Alongo a suscité des éloges au sein de la communauté scientifique et de la population de la province de la Tshopo. Pourtant, cette réussite attire également les jalousies. Des ennemis du développement de l’ESU Tshopo tentent d’instrumentaliser les étudiants pour faire échouer les initiatives du comité, mais ces derniers voient en Sylvain Alongo un véritable sauveur qui a su redresser leur institution.
Malheureusement, ces adversaires ont recours à des manœuvres malveillantes en diffusant de fausses informations sur un prétendu détournement de fonds destinés à la construction d’un laboratoire. Cette désinformation circule principalement sur les réseaux sociaux, coïncidant avec l’arrivée imminente d’une commission de contrôle de gestion financière des établissements de l’ESU. Pourtant, le comité de gestion attend cette commission avec impatience, convaincu de la transparence de ses opérations.
Les investigations menées ont révélé que les travaux de construction étaient suspendus à cause d’une instruction émanant du gouvernement provincial sortant. Cette décision a été prise en attendant la délocalisation de l’École nationale de cadastre (ENAC), un processus qui tarde à s’achever. En attendant, le comité de gestion a décidé de prioriser la rénovation d’autres infrastructures éducatives, telles que les salles de cours et les bibliothèques.
Il est essentiel de noter que la partie du site prévue pour les laboratoires reste non aménagée, ne contenant que des fondations. L’entreprise Kin Construction, qui a également réalisé des projets dans d’autres établissements, est engagée dans la construction des auditoires à crédit. Ce contexte souligne la nécessité de trouver des solutions durables face aux conflits fonciers entre l’IBTP et l’ENAC-TI Kisangani.
Face à ces défis, le comité de gestion envisage de réaliser les travaux de construction des laboratoires en régie, mobilisant ses propres ressources humaines et matérielles. Cette méthode de passation de marché a déjà fait ses preuves, générant des résultats visibles et renforçant ainsi la position de l’IBTP contre les attaques de ses détracteurs.
Enfin, la détermination et l’engagement du professeur Sylvain Alongo Longomba ont conduit à sa reconduction à la tête de l’IBTP, malgré sa démission annoncée en février 2024. Cet acte témoigne de la confiance placée en lui par les autorités, qui reconnaissent que « l’on ne change pas le chef d’équipe qui gagne ». Ainsi, l’IBTP-Kis continue de briller comme un phare d’espoir et de progrès dans le secteur de l’enseignement supérieur en RDC.
Espedi Saile