Le 14 septembre dernier, le journaliste politique Thierry Kasongo Muyumba a été brièvement appréhendé sur le boulevard triomphal, suscitant une vague d’inquiétude au sein du paysage médiatique congolais.
Bien qu’il ait été relâché rapidement, cet incident soulève des questions cruciales sur la liberté de la presse en République Démocratique du Congo (RDC). Les accusations infondées portées contre le coordonnateur de la cellule de communication de l’Assemblée nationale, viennent ajouter une couche de complexité à cette affaire déjà sensible.
Les médias internationaux tels que BBC, TV5 et France 24 ont été rapides à relayer cette information mensongère, mais leur impartialité est mise en doute par certains observateurs. Ces derniers soulignent que ces organes de presse, souvent perçus comme des porte-voix des puissances impérialistes, omettent de rendre compte des avancées et des défis concrets de l’Afrique et de la RDC en la matière. Dans ce contexte, la manière dont cette affaire est couverte pourrait avoir des implications significatives sur la perception de la RDC à l’international.
Le cordon de la cellule de communication de l’Assemblée nationale, malencontreusement pointé du doigt dans cette affaire, a été défendu bec et ongles par des proches du journaliste Thierry Kasongo Muyumba qui affirment que les allégations d’enlèvement sont infondées. Selon eux, cette accusation était dans le but de discréditer non seulement sa personne, mais aussi son rôle en tant que conseiller en communication du président de l’Assemblée nationale.
La gestion des accréditations de presse, qui a vu plus de 400 demandes récemment soumises, est un autre aspect critique de cette affaire. Le cordon Kara a su naviguer dans ce processus complexe, cherchant à établir des normes professionnelles qui renforcent l’image de l’Assemblée nationale et, par extension, celle de la RDC. Cette démarche est essentielle pour contrer les stéréotypes persistants qui pèsent sur le pays et son système médiatique.
Le Baromètre