La fratrie Olomide, incarnée par Didistone et Minou, se retrouve au cœur d’une tourmente médiatique qui met en lumière les tensions familiales exacerbées par les réseaux sociaux.
Minou, la cadette, a fait une publication retentissante qui a résonné comme un coup de tonnerre dans la vie de sa sœur. En rappelant l’importance du nom de leur père, le célèbre artiste Koffi Olomide, elle a ouvert la boîte de Pandore. Son message, semé de rancœur, a fait réagir Didistone, révélant ainsi une fracture profonde entre les deux sœurs.
Didistone n’a pas tardé à répondre avec virulence, utilisant le même canal que sa sœur pour exprimer son mépris. En des termes cinglants, elle a qualifié Minou de « nuisible », articulant un ressentiment palpable envers son aînée. “Je suis vraiment désolée mais j’ai la ultime conviction que batu mususu, Nzambe a kela bango po na ignoraka kaka bango. Ba zalaka neti ba nuisibles, ba moustiques, ba cafards, ba poux, ba frelons… Ba genre wana quoi. Okipaka nayo bango te, pe olingi ba pusana pembeni na yo te, mais ba yaka kaka epayi na yo”, réagit-elle.
Loin de se laisser intimider, elle a asséné que les provocations n’allaient pas la détourner de son chemin. “Fâchez-vous autant que vous voulez. Insultez, rabaissez, provoquez, calomniez. Bo sala ndengue bo moni boko sala. Vous ne m’arrêterez pas et vous ne m’enlèverez RIEN, et ça, c’est la punition de vos vies”, ajoute-t-elle.
Au fond de ce conflit, c’est l’héritage familial qui est en jeu. Minou, consciente des sacrifices de leur père, a défendu avec ferveur l’idée que Didistone doit sa réussite à la renommée de Koffi Olomide. “C’est Olomide qui t’a façonné de A à Z, tu n’as aucunement le droit de cracher dans la soupe. Ne sois pas la jongleuse de ton propre cirque”, avait-elle lâché avec une pointe d’amertume.
Dans un ultime appel à la réconciliation, Minou exhorte sa sœur à mettre de côté leurs différends pour préserver l’héritage familial. Elle souligne l’importance de la communication et de la paix, invitant Didistone à envisager un avenir où la rivalité ne serait plus qu’un lointain souvenir.
Nicolas Kayembe