Dans un contexte où la digitalisation est devenue une priorité pour le développement économique, le ministre des Finances a souligné l’importance cruciale de la réforme de la facturation normalisée en RDC. Lors d’une rencontre avec la Direction générale des impôts (DGI), ce mercredi, il a rendu hommage au président Félix Tshisekedi pour son engagement en faveur de la transformation numérique, qui constitue un levier essentiel pour l’évolution de l’administration fiscale.

Cette réforme, selon le ministre, ne se limite pas à une simple mise à jour des systèmes, mais représente une nécessité fondamentale pour garantir le financement des politiques publiques. En instaurant un cadre fiscal plus transparent, le gouvernement espère améliorer la traçabilité des opérations économiques et renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.
Pour garantir la réussite de cette transformation, le ministre a appelé les structures faîtières à jouer un rôle actif et responsable. Il est impératif qu’elles collaborent étroitement avec la DGI pour préparer les entreprises à cette transition. La mise en place de partenariats structurés sera essentielle pour répondre aux préoccupations des acteurs économiques et assurer leur conformité avec les nouvelles normes.

“Ces contrats devront être effectifs au plus tard le mois prochain, car il est impératif que nous agissons rapidement pour ancrer cette réforme dans la réalité opérationnelle des entreprises congolaises et prendre en compte leurs préoccupations légitimes. Tout en soulignant l’importance du rôle des entreprises leaders dans cette réforme”, indique l’argentier national.
Le ministre a également souligné la responsabilité des entreprises leaders dans ce processus. En tant qu’entreprises citoyennes, elles ont un rôle modèle à jouer en entraînant leurs sous-traitants dans cette dynamique de transparence. Une entreprise qui se conforme aux exigences fiscales pourra bénéficier d’un environnement plus serein, loin des contrôles répressifs de la DGI.
Enfin, le ministre a conclu en affirmant que cette réforme représente une opportunité unique pour le pays de transformer son système fiscal en un véritable moteur de développement. “Cette réforme est une opportunité pour le pays d’avoir le pouvoir de transformer le système fiscal, d’en faire un pilier du développement et de la compétitivité au niveau de la région“, souligne-t-il, en ajoutant : “Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer notre système fiscal, d’en faire un pilier de notre développement et de notre compétitivité.”
En unissant leurs efforts, les acteurs économiques et l’administration fiscale peuvent établir les bases d’un système plus compétitif et moderne, propice à la croissance économique et à l’innovation.