Le chanteur congolais Petit Fally fait la une des débats après avoir décidé de retirer le nom de Lumumba de sa chanson « Diki diki ».
Cette décision fait suite à sa convocation par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) en raison des réactions suscitées par des paroles jugées offensantes. Les mots « sentiment diki diki… avait tué Lumumba » avaient provoqué une onde de choc dans le public, entraînant des accusations de profanation envers la mémoire de l’illustre héros national.
En s’exprimant après son passage au CSAC, Petit Fally a expliqué sa démarche : “J’ai chanté l’histoire de notre Lumumba, qui est mort au village. Comme ils ont interdit cette chanson, pensant que je parlais du Lumumba qu’ils connaissent, j’ai décidé d’enlever cette partie pour éviter les problèmes.” Cette déclaration montre la délicatesse des références à des figures historiques dans l’art, où l’intention de l’artiste peut être mal interprétée.
Le natif de Boende ne compte pas s’arrêter là, puisqu’il a également annoncé la sortie imminente d’une nouvelle version de sa chanson ainsi que le clip, sans les références controversées. Ce choix pourrait lui permettre de retrouver son public tout en évitant de nouvelles polémiques, illustrant ainsi les défis auxquels font face les artistes lorsqu’ils naviguent entre créativité et sensibilité culturelle.
Nicolas Kayembe