Hallucinant, n’est-ce pas, cette saga scandaleuse qui traînent dans la boue le nom, la réputation d’un honnête homme d’affaires et digne entrepreneur congolais; de même que celle de son entreprise de construction ayant pignon sur rue et ayant fait ses preuves depuis de longues dates.
Tout comme la crédibilité de son Directeur Général souillée par l’IGF. L’honneur, la respectabilité et la réputation de Michel Kabeya Biaye sont bafoués par la fameuse Inspection Générale des Finances attachée à la Présidence de la République, alors qu’elle devait être attachée à la Cour des comptes. D’où, la question: l’IGF a-t-elle pour mission de salir de bonnes gens, comme il s’observe ce temps dernier?
Telle est la question que se posent certains observateurs avertis en rapport avec les bourdes que commettent le plus souvent ses Inspecteurs Généraux des Finances -largués sur le terrain. Car, au demeurant, s’ils ne se lancent pas aux rackets de leurs victimes, ils les salissent tout simplement.
LE CAS MICHEL KABEYA BIAYE ET SON ENTREPRISE
Pour la petite histoire, d’après nos sources, l’enquête sur la construction des Centres de formation professionnelle, dans certaines localités au Kasaï, est ouverte depuis plus d’un mois. Et, les conclusions ne sont pas encore prêtes, à en croire la lettre du Chef de Service adressée au Directeur Général de la DGM.
Mais voici que l’Inspecteur Général des Finances Chef de Service, sans attendre ses propres observations, se précipite d’écrire la correspondance dans laquelle il fait mention de la poursuite de l’enquête.
LES FAITS
L’entreprise AGIMEX SARL spécialisée dans la construction et dans l’ingénierie avait gagné un marché du Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers. C’etait dans le but de construire 10 Centres de Formation professionnelle. Pour ce faire, le marché était conclu à plus ou moins 5.500millions de dollars Us d’après le communiqué officiel de l’IGF.
Un acompte de 60%, soit 3.300 millions, avait été avancé au Groupe AGIMEX SARL
Aujourd’hui dans son enquête, l’IGF estime que 25% seulement des travaux ont été exécutés.
Pour l’Inspecteur-Général des Finances, les chantiers sont restés inopérants et il exige à l’entreprise d’atteindre le seuil de l’acompte perçu pour solliciter le reste de l’enveloppe liée à la facture pour la poursuite et le finissage des travaux. Hélas!
De ce qui précède, nous avons relevé des éléments suivants:
Primo. L’enquête pré-juridictionnelle est secrète.
De ce fait, les analystes sont choqués du fait que le Chef de mission de l’IGF commis à cet effet se soit permis de mettre sur les réseaux sociaux et dans la presse ses conclusions à lui. Et ce, sans attendre l’avis et les orientations de l’IGF-Chef de Service Jules Alingete…
Secundo: cette manière d’agir a été très préjudiciable pour l’entrepreneur dont il a souillé la bonne réputation. Étant donné que son honneur est traîné dans la boue, sa personne et son nom jetés en pâture, le DG d’AGIMEX, Michel Kabeya Biaye, ne sait plus à quel saint se vouer!
La réputation de son entreprise n’en prend-elle pas un sérieux coup de ce fait?
Tertio: Michel Kabeya n’est pas un politicien. Mais un entrepreneur sérieux. Cela depuis la Deuxième République!
Aussi, personne n’a jamais réclamé quoi que ce soit à son entreprise!
A vrai dire, cette façon de mettre sur les réseaux sociaux les choses de l’Etat, sans disposer d’éléments probants, n’est pas bon du tout.
L’IGF détient des dossiers plus lourds avec des sommes faramineuses et dont les enquêtes sont en cours. Les gens sur qui l’on enquête ne sont pas interdits de sorties- comme c’est le cas- ni divulgués dans les médias…avant la conclusion des enquêtes.
Par ailleurs, l’interpellation à haute voix de son Excellence Monsieur le Président de la République Chef de l’Etat, quant à cette manière d’exposer et de jeter en pâture de bons pères de famille doit rester fraîche dans la mémoire collective. D’où, force nous est de nous interroger sur ce pouvoir exorbitant accordé au chef de mission commis à cette enquête pour extravertir une enquête non close. Et, de surcroît, les motivations réelles cachées derrière ces agissements!
Aussi, peut-on, à contrario, déduire que cet écart de comportement contribue au développement de l’entrepreneuriat privé national en RDC?
La question reste posée!
Ce, meme si approché par nos limiers, le patron d’AGIMEX SARL, très confiant, s’est empêché, à ce stade, de communiquer avec les médias.
Marcel Nkiadi, correspondance particulière