Mercredi 30 octobre, le ministre de la Justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, a ouvert la voie à un avenir énergétique prometteur lors d’une rencontre cruciale à Kisangani dans la province de la Tshopo.
Accompagné d’une délégation de ministres et d’élus, il a abordé les défis d’approvisionnement électrique qui frappent la ville et la province de la Tshopo. Parmi les figures clés présentes, le ministre du Portefeuille, Jean Lucien Bussa, et le ministre des Ressources hydrauliques, Teddy Mutamba, ont prêté une oreille attentive aux préoccupations de la population, accentuées par la défaillance persistante de la centrale hydroélectrique de Tshopo.
Les discussions ont pris une tournure pragmatique lorsque le député Justin Bensesana N’Zama a révélé qu’un budget de 120 millions de dollars serait nécessaire pour réhabiliter la centrale Tshopo 1 et construire une nouvelle installation, Tshopo 2. En mettant l’accent sur des financements innovants via le FRIVAO et des partenariats public-privé, les participants ont esquissé les contours d’une stratégie visant à revitaliser l’infrastructure électrique de la région. Ce plan ambitieux pourrait transformer Kisangani en un modèle d’électrification durable dans un pays où l’accès à l’électricité reste un défi majeur.
Le sénateur Jean Bamanisa a également souligné l’urgence de ces projets, appelant à une subvention gouvernementale pour garantir le succès du budget 2025-2027. Dans un climat d’optimisme, Fabrice Lusinde, Directeur général de la SNEL, a promis des travaux d’une durée de trois à quatre mois pour renouveler les infrastructures électriques.
Avec cette réunion stratégique, Kisangani se positionne pour devenir un phare d’espoir énergétique, promettant un accès à l’électricité tant attendu pour ses habitants et ouvrant la voie à un développement économique durable dans la province de la Tshopo.
JS