Ce samedi, le stade des Martyrs de Kinshasa a été le théâtre d’un duel serré entre l’AS Maniema Union de Kindu et le Raja Club de Casablanca, à l’occasion de la 2e journée du groupe B de la Ligue des Champions de la CAF.
Le match s’est conclu sur un nul (1-1), un score qui reflète à la fois l’intensité du jeu et les occasions manquées par les Congolais. Les visiteurs ont pris les devants dès la 16e minute grâce à un but précis de Youness Najari, avant que Joseph Bukasa n’égalise en fin de rencontre à la 79e minute.
Malgré l’enthousiasme du public local, les Unionistes ont peiné à imposer leur rythme lors des 45 premières minutes. Appliqué et stratégique, le Raja Casablanca a exploité les espaces laissés par l’équipe congolaise, marquant tôt dans la rencontre. Les tentatives des Kalembelembe ont été rares, symbolisant une première période où la possession et les actions offensives ont penché en faveur des Marocains.
En deuxième mi-temps, les Vert et noir de Kindu sont revenus des vestiaires métamorphosé. Sous l’impulsion d’un milieu de terrain plus incisif et d’une défense resserrée, l’équipe a multiplié les attaques. L’égalisation de Bukasa, sur une action collective bien construite, est venue récompenser ces efforts. Cependant, malgré leur domination dans les dernières minutes, les Congolais ont manqué l’opportunité d’arracher la victoire.
Ce résultat, bien que frustrant au vu des occasions manquées, reste encourageant pour les Unionistes. Avec deux points au compteur, l’équipe se positionne à la deuxième place du groupe B, derrière l’AS Far (3 points). Cette performance face à l’un des favoris du groupe montre que les Congolais ont les moyens de se qualifier pour la prochaine phase, à condition d’améliorer leur finition et leur constance sur l’ensemble du match.
Le prochain défi de Maniema Union sera crucial. Le 14 décembre, l’équipe affrontera l’AS Far, leader du groupe, à nouveau au stade des Martyrs. Ce match, déterminant pour le classement, pourrait être l’occasion pour les Congolais de confirmer leur montée en puissance et de se rapprocher d’une qualification historique pour la phase à élimination directe.
Nicolas Kayembe