Le président de la République, Félix Tshisekedi, s’adressera à la Nation le mercredi 11 décembre, dans le cadre d’une séance de congrès réunissant les deux chambres du Parlement. Ce discours, très attendu, est l’occasion pour le chef de l’État de faire le point sur les réalisations de son gouvernement et de présenter ses priorités pour l’année à venir.
Au cœur de cette intervention figurera une évaluation des actions menées dans des secteurs clés tels que l’économie, les infrastructures et la santé. Tshisekedi devrait dresser un bilan de sa gouvernance tout en annonçant des mesures pour répondre aux attentes croissantes des citoyens, notamment en matière de développement socio-économique.
La sécurité à l’Est au centre des préoccupations
La crise sécuritaire dans les provinces de l’Est du pays occupera une place centrale dans le discours présidentiel. Alors que les affrontements entre l’armée congolaise et les groupes armés persistent, Tshisekedi devra exposer les efforts déployés pour ramener la paix. Cette intervention intervient à la veille d’une rencontre décisive prévue le 16 décembre à Luanda, où il discutera avec le président rwandais, Paul Kagame, sous médiation angolaise.
Le président abordera également le sujet délicat de la réforme constitutionnelle, un projet qui divise l’opinion publique. Tandis que certains y voient une opportunité de moderniser les institutions, d’autres, notamment dans l’opposition et la société civile, expriment des inquiétudes sur une éventuelle concentration du pouvoir. Le discours pourrait permettre d’apporter des clarifications sur les intentions réelles du chef de l’État.
Ce discours devant le congrès représente un test politique majeur pour Félix Tshisekedi. Entre la gestion des attentes des citoyens, les tensions à l’Est et le débat sur la Constitution, le chef de l’État devra convaincre aussi bien ses partisans que ses détracteurs. Ce moment de vérité sera décisif pour renforcer la confiance nationale et asseoir sa vision à l’approche de 2025.
Nicolas Kayembe