Me Christian Kambi, fervent activiste pro-démocratie, prend la parole avec conviction à Kisangani suite à l’annonce de la ministre des Affaires foncières, Acacia Bandubola, concernant l’annulation du contrat controversé de 5000 hectares de la société Cap Congo. Cette décision, qui vise à mettre fin au conflit intercommunautaire entre les Lengola et les Mbole, est saluée comme un pas décisif vers la réconciliation et la paix dans la région.
Dans ses déclarations, Kambi n’a pas manqué de féliciter la ministre pour sa détermination à annuler un contrat jugé en violation des lois de la République. Il souligne l’importance de cette annulation, qui a des conséquences immédiates sur la vie des communautés touchées, ayant déjà causé des pertes en vies humaines et des milliers de déplacés. Pour Me Christian Kambi, il est crucial que cette décision pave la voie à un retour à la paix, garantissant ainsi la stabilité sécuritaire et économique de la ville de Kisangani.
Cependant, l’activiste appelle également à la prudence et à la réflexion. Tout en reconnaissant le potentiel du projet de la société Cap Congo, il insiste sur la nécessité de redéfinir les modalités d’acquisition des terres, afin de respecter les droits des communautés locales. Kambi plaide pour une réparation collective des victimes des violences, soulignant que la justice doit aller de pair avec la réconciliation pour construire un avenir harmonieux.
Enfin, Me Kambi propose l’organisation d’une table ronde pour discuter des cahiers de charges et établir des mesures concrètes en faveur de la sécurité et de la cohésion sociale entre les deux communautés. Son engagement en faveur de la paix et de la justice fait de lui une voix incontournable dans cette quête de stabilité à Kisangani, prouvant que la démocratie et la solidarité communautaire sont essentielles pour surmonter les défis actuels.
JS