Depuis les élections controversées de 2023, des témoignages accablants continuent de pointer du doigt l’utilisation massive et opaque de machines électorales. Plusieurs lanceurs d’alerte, citoyens engagés et membres de la société civile ayant dénoncé ces irrégularités, font aujourd’hui face à des représailles inquiétantes.

Des sources concordantes révèlent que la milice « forces du progrès », supposément soutenue par des proches du pouvoir, aurait été mobilisée pour intimider, harceler et parfois même violenter ces dénonciateurs. La milice multipliait les descentes dans les quartiers en semant la peur et la désolation.
Les cibles sont systématiquement des figures connues pour avoir dénoncé publiquement les fraudes (certains agents de la Ceni) ou participé à des mouvements de contestation (parti d’opposition). Ces représailles se manifestent par des actes de vandalisme sur leurs propriétés et des agressions physiques visant à les réduire au silence.
Cette stratégie de terreur semble répondre à une volonté claire de neutraliser toute forme de contestation également sur la volonté du pouvoir à réviser la constitution. Elle alimente un climat de méfiance et de répression, où les citoyens hésitent désormais à s’exprimer, de peur d’être pris pour cible.
Les organisations des défenseurs des droits humains appellent à une enquête indépendante sur ces exactions. Après avoir vandalisé la résidence de Madame Kanyeba Angel, Sarah Luyamusu et Franck Diongo dont les familles etaient obligées de vider ces résidences pour échapper à la violence des forces du progrès, la permanence de LGD de Matata et dernièrement l’écide de martin Fayulu etc.., la milice a également attaqué la résidence de l’ancien chef de l’Etat JosephKabila. L’acquittement de ses membres par la justice est interprété comme déni de justice.
Le Baromètre