Le président Félix Tshisekedi a promulgué, le dimanche 22 décembre, la loi de finances pour l’exercice 2025. Avec un montant record de 51.553,54 milliards de francs congolais (FC), ce budget, en hausse de 25,8 % par rapport à 2024, illustre les ambitions d’un gouvernement résolu à accélérer le développement du pays.
Adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat après ajustements, cette loi traduit l’objectif du gouvernement de mobiliser davantage de ressources internes. Les régies financières, clés de voûte de cette stratégie, seront au cœur des efforts pour garantir des performances accrues.
Parmi les priorités phares du budget figure la gratuité de l’enseignement primaire et de la maternité, un engagement fort du président Tshisekedi. En parallèle, le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T) sera renforcé pour répondre aux besoins criants des zones rurales.
Le développement des infrastructures reste également central. Des routes inter-provinciales et agricoles ainsi que des voies fluviales seront construites ou entretenues, dans le but de désenclaver les territoires et de dynamiser l’économie locale.
La première ministre, Judith Suminwa Tuluka, a défendu cette loi avec vigueur devant l’Assemblée nationale. Elle a rappelé que ce budget reflète la volonté de l’exécutif d’améliorer le quotidien des Congolais tout en préparant l’avenir du pays.
Avec cette feuille de route budgétaire, la RDC entend non seulement maintenir le cap des réformes sociales et économiques, mais aussi répondre aux attentes croissantes de sa population. Le défi sera désormais de transformer cette ambition en résultats concrets dès le début de l’année 2025.
Nicolas Kayembe